Le boulevard Maurice Violette
petit historique de l'ancien boulevard Sainte-Foy
Entre la porte Châtelet et la porte des Epars se trouvait un rempart et son fossé. Cette partie du rempart était une vraie muraille en pierre construite à la fin du XIIeme siècle à l'initiative à la fois de l'évêque (Pierre de Celle) et du Comte de Chartres (Thibaud V), et payée par l'évêque.
(cf l'historique de l'enceinte de Chartres, à la rubrique place des Epars ou Châtelet)
De l'autre côté du fossé se trouvait, dès le XVeme siècle, la butte dite des archers du Vidâme ou du Vidâme, qui était en fait une décharge.
En 1686-1687, la ville a fait aplanir cette butte qui est devenue une promenade appellée Cours Philippe, puis, en 1846, cette promenade fut totalement arasée et mise au niveau du marché aux chevaux, les déblais servant à combler le fossé des Vauroux, pour y installer la gare ferroviaire.
L'espace ainsi aplani s'appela butte des barricades ou de la Foire, puis, au début du XXeme siècle, boulevard Sainte-Foy.
Le boulevard Sainte-Foy au XIX et XXeme siècles
Entre la place des Epars et la place Châtelet se tenaient les foires de mai et de septembre. Si les manèges et les attractions s'installaient sur les places, des marchands forains s'installaient dans des baraques en bois louées par la ville des deux côtés du boulevard.
L'ancien boulevard Sainte Foy a été divisé dans la 2ème partie du XXeme siècle en 2 boulevards distincts : d'une part, à droite, menant de la place des Epars à la place Châtelet, le boulevard de la Résistance, d'autre part, à gauche, menant de l'avenue Jehan de Beauce à la place des Epars, le boulevard Maurice Violette.
sources
- Histoire de Chartres, sous la direction d'André Chédeville, éd. Privat 1983
- Chartres au début du siècle, de René Joly, éd. Le Cherche Midi éditeur.
Saisie : Carole & Eric CANTIN
Dernière modification : 14 Janvier 2008
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