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Chartres : Soleil d'Or (rue du)

 

la rue su Soleil d'Or

Présentation

L'actuelle rue du Soleil d'Or est la réunion, sous la même appellation, de 2 voire 3 tronçons nommés différemment, simultanément ou successivement, au cours des siècles : il est très difficile de définir avec certitude la succession chronologique de ces appellations, tant on retrouve pléthore de noms la concernant.

la rue de la Pelleterie

La jonction des actuelles place du Cygne, rue Ste Même et rue du Soleil d'Or s'est appelée carrefour de la Pelleterie au Moyen âge.

La partie de la rue allant de ce carrefour à l'embranchement soit de la rue serpente, soit de la rue Noël Parfait s'appelait également rue de la Pelleterie ou rue de la Queue-de-Re(g)nard dès le XIVeme siècle (voir + bas).
Elle était encore appelée rue de la Vieille-Pelleterie au milieu du XVIIIeme siècle.
Par la suite, elle fut appelée rue du Soleil-d'Or, sans doute du nom de la maison du Soleil d'Or, dont l'existence est avérée en 1731, époque à laquelle elle était occupée par un imprimeur.

la rue des Trois-Maillets

Cette partie de l'actuelle rue du Soleil d'or se situe entre la rue de la Pelleterie et l'actuelle rue des Changes.
Aux XIIeme et XIIIeme siècles on trouve pour cette partie les nom de rue de la Sellerie et de la Lormerie (ou de l'Ormerie) (voir + bas)
A la fin du XIIIeme siècle, elle a pris le nom de la rue de la Poulaillerie, ce qui provoque, à l'étude des documents où ce nom est cité, une confusion avec l'autre rue nommée rue de la Poullaillerie, à savoir l'actuelle rue de la Volaille.
Le nom de rue de la Sellerie a cependant également été utilisé jusqu'au XVIeme, et elle était également appellée rue de la Vieille-Poulaillerie (pour la distinguer de l'autre ?).
Au milieu du XVIIeme, son nom courant devient rue des Trois-Maillets, qu'elle gardera jusqu'au XIXeme siècle.

la corporation des pelletiers à Chartres

La pelleterie est le travail des peaux pour en faire des fourrures : cet artisanat était très florissant à Chartres au Moyen âge.
En effet, les seigneurs et le riche clergé avait un goût prononcé pour les fourrures : on sait ainsi qu'il existait un atelier de pelletiers à l'abbaye de Saint-Père.
La corporation des pelletiers chartrains était assez riche, au XIIIeme siècle, pour offrir à la cathédrale un magnifique vitrail.
Les pelletiers faisaient partie de la communauté dite de la "Queue-du-Renard", qui comprenait également les gantiers, les guêtriers, les lingiers et les fripiers.
La mode des vêtements en fourrure disparut cependant au cours du XVIeme siècle, et son commerce déclinera en conséquence.

la corporation des selliers et des lormiers

Les selliers fabriquaient évidemment les selles pour les chevaux, quant aux lormiers, ils fabriquaient plus spécifiquement les éperons, mors, étriers et autres objets de cavalerie.

sources :

- Histoire de Chartres, Eugène de Buchère de Lépinois, Garnier, 1854
- Histoire des rues de Chartres, Roger Guillois, éd L'Echo Républicain, 1978

personnages associés

- Michel HAMMERVILLE : imprimeur
(a imprimé des ouvrages prohibés, dont un livre de Voltaire)
- Antoine François SERGENT, né en 1751 dans la rue des Trois-Maillets, graveur, mais surtout connu comme révolutionnaire et homme politique (cf fiche personnalité). Beau-frère du général Marceau.


Saisie : Carole & Eric CANTIN

Dernière modification : 26 Novembre 2010

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