Chartres : Grand Séminaire du 20ème siècle (ancien)du nouveau couvent de St Jean au Grand Séminairele nouveau couvent de St JeanLors du siège de la ville de Chartres, en 1568, les huguenots incendièrent les faubourgs : le monastère de St Jean en Vallée fut alors détruit. (cf commentaire sur monastère de St Jean-en-Vallée) Les religieux déménagèrent alors vers leur prieuré de Ste Foy, mais, les lieux étant trop petits, il choisirent d'élire résidence au prieuré St Etienne, près du cloître Notre Dame : St Etienne était en effet du XIIeme au XVeme siècle un prieuré de St Jean-en-Vallée (c'est à dire que ses revenus allaient, en partie du moins, au monastère de St Jean en Vallée).(cf commentaire sur le prieuré St Etienne) Ils firent bâtir de vastes bâtiments à l'emplacement de la maison du Prieur. L'ancienne église du prieuré, quant à elle, fut entièrement reconstruite en 1686 et consacrée le 23 août 1697 : elle se situait à l'extrémité de la terrasse de l'évêché, côté rue St Eman. D'abord utilisée comme magasin pour la ville à la révolution, elle fut démolie à partir de 1801. Les bâtiments conventuels servirent momantanément de prison, puis de siège à l'administration du district, de dépôt des bibliothèques saisies et à partir de 1807, devinrent la propriété du couvent de la Providence. source : Histoire de Chartres, Eugène de Buchère de Lépinois, éd. Garnier 1854 et Eglise en Eure-et-Loir (septembre 2006) Les soeurs de la ProvidenceA la révolution, les soeurs de la Providence ne reconnaissent pas pour évêque, l'abbé Bonnet, devenu évêque constitutionnel, et sont expulsées de l'Hôtel Montescot. Mais, avec le soutien de la mère de Napoléon, elles sont reconnues sous l'Empire et elles peuvent acheter l'intégralité du bâtiment des chanoines. Une partie des bâtiments est réservée aux orphelines, l'autre partie aux jeunes filles aisées. En 1920, La Providence s'installe impasse de la Moutonnerie. Le Grand SéminaireAu moment de la séparation de l'église et de l'état, la Grand Séminaire, expulsé de la rue du Cardinal Pie, trouva refuge rue des Jubelines, chez les Carmélites alors réfugiées en Hollande. En 1920, les Carmélites étaient de retour, le Grand Séminaire s'installa donc à la place laissée vacante par les soeurs de la Providence, jusqu'en 1965. Aujourd'hui : la Maison St Yves (hôtellerie diocésaine)Aujourd'hui, le même bâtiment appartient au diocèse et est devenue une hôtellerie, la Maison St Yves. Source : Eglise en Eure-et-Loir (Septembre 2006) Saisie : Carole & Eric CANTIN Dernière modification : 13 Septembre 2009 |