Histoire des communes

Trizay-Coutretot-Saint-Serge : Manoir de Miermaux

Lieu-dit Miermaux
Voir aussi :
Construction 1550
 

La ferme-manoir de Miermaux

Au milieu du 16ème siècle, le site de « Miermoust » a d'abord été occupé par une forge, propriété jusque vers 1555 de la famille PÉAN, de Nogent-le-Rotrou, peut-être parente des maîtres de forges de La Chaux, du Moulin Colin et de Carrouges dans l'Orne. L'affinerie de Miarmoust était de 1546 à 1555 ( peut-être jusqu'en 1570 ) exploitée par Pierre LE MERCIER. Les laitiers, que l'on trouve près du gué sur la Berthe et dans la cour de la ferme, sont les témoins de cette activité métallurgique.

Vers 1550 il est possible que Pierre LE MERCIER ait racheté Miermoust avec les terres attenantes à la famille Péan et fait construire le manoir après s'être enrichi en exploitant son affinerie ainsi que le haut-fourneau de La Sohorie situé sur la Berthe 1 km en amont. Or il existe, à la même époque un autre Pierre LE MERCIER, peut-être cousin du précédent et décédé le 21 Mai 1570, architecte-maçon renommé de la «Renaissance» qui a construit l'église Notre-Dame et la Chapelle Saint-Maclou à Pontoise ainsi que l'église Saint-Eustache à Paris terminée par son fils Nicolas. Il est alors aussi possible que le maître de forges Pierre LE MERCIER ait fait appel à cet architecte-maçon Pierre LE MERCIER pour dresser les plans et suivre la construction du manoir de Miermaux.
En Octobre 1992, Gilles PROVOST consacre 21 pages au manoir de Miermaux dans son mémoire de maîtrise d'histoire de l'art et d'archéologie sous la direction de Jean GUILLAUME, professeur d'histoire de l'art et d'archéologie à l'Université François Rabelais de Tours. (Mémoire déposé à la bibliothèque de cette université)


Saisie : Claude CIROU

Dernière modification : 19 Mars 2018