Histoire de la commune
Mentionné sous les noms de : Siveriacum en 1250, Sivery en 1417, Syvery en 1513, Civry-la-Forêt en 1633.
Civry est un site riche en vestige de l'age de Pierre et en monuments mégalithiques : voir les explications Rue du Polissoir
La commune est traversée dans toute sa partie EST par "le Chemin de Chartres".
Il s'agit de l'ancienne voie romaine reliant Blois à Chartres
Civry devint chef-lieu d'un canton du district de Châteaudun en 1790, il comprenait les paroisses de Civry, Bazoches-en-Dunois, conie, le Mée, Molitard, Nottonville, Ozoir-le-Breuil, Péronville, Saint-Cloud, Varize et Villampuy.
Le 13 octobre 1870, le bourg est saccagé et incendié par les Prussiens-
Un monument a été érigé sur la commune de VARIZE - Voir commentaires et photos sur cette commune
Source : GENEAWIKI
LES SEIGNEURS DE CIVRY AU COURS DES SIECLES
1250
Dès 1250, CIVRY est mentionné sous le nom de SIVERIACUM.
Les terres de la paroisse dépendaient du chapitre Notre Dame de Chartres, en atteste le portail roman de notre église. On retrouve la même façon d'exécution des maîtres ouvriers tailleurs de pierre qu'à la cathédrale de Chartres. Qu'il s'agisse d'une cathédrale ou d'une petite église de campagne, la perfection du travail était le même.
La justice du chapitre était rendue à Thiville, Chef-lieu d'une prébende appelée prébende du Dunois.
1505
Guillaume de BEAUCORPS, seigneur d'Eteauville, paroisse de Lutz se marie avec
Blanche, fille de Pierre de la FOREST, seigneur de Civry.
1545
Mariage de Blanche de COURTALAIN, fille de François de COURTALAIN seigneur de Civry et d'Antoinette LESAGE, avec Glorinde de GUYOT, sieur de GRATEREAU
1553
Jean de VALLERAN, par ordre de Edme de COURCY et d'Anne de COURTALAIN, fit le puits de la Frileuse
1626
Jacques de GUESDRON, fils de Pierre de GUESDRON seigneur d'Harville, alors
seigneur de St Aubin alias les Grandes-Cours, en la paroisse de Civry, fait don à l'Abbaye de Saint-Avit de 1 600 livres pour la réception de sa soeur comme religieuse de la dite abbaye.
Le manoir de Saint-Aubin, alias les Grandes-Cours, aujourd'hui 6 rue du Polissoir, était un fief de la Chatellerie de Varize.
La ferme de la Grand'Cour, aujourd'hui 4 et 6 rue du Polissoir, était la basse cour de cette maison seigneuriale.
1632
Nous avons une trace de la famille de LOISEL, qui était alliée à celle de
l'AUBEPINE, citée ci-dessous.
Dans les archives d'Eure et Loir, de 1615 à 1632, on peut trouver la note suivante:
"Lettres autographes de Elisabeth de LOISEL, marquise de l'Aubépine, au sujet de la réparation de la couverture de la chapelle qu'elle possède dans l'église de Civry".
Cette chapelle n'existe plus aujourd'hui. Les fondations ont disparus lors du transfert du cimetière, après qu'une épaisseur d'environ deux mètres de terre ait été enlevée.
1650
Jacques de GUESDRON vend à Louise de MERVILLIERS, veuve de Charles de VASSE, seigneur de la Roche-Mabille, la seigneurie de Saint-Aubin, alias les Grandes-Cours, au bourg de Civry.
Les de VASSE étaient sans doute en même temps seigneurs de Varize et de Civry.
1651
René de VASSE, fils de Charles de VASSE, apparaît dans de nombreux actes,
comme seigneur de la Roche, Civry, Spoy et autres lieux.
En 1660, il a épousé Anne de ROBENTEL, fille de Henri de ROBENTEL, seigneur de
Vallières.
Ils eurent six enfants, tous baptisés à Civry.
1750
Louis-François de l'AUBEPINE, marquis de Hauterive, époux de Marie-Françoise
de BEAUVILLIERS de Saint-Aignan, fut seigneur de Varize et de Civry. Tous deux sont inhumés dans la chapelle de l'église de Varize.
Le successeur fut le fils Charles-François de l'AUBEPINE, qui s'allia à Maximilienne de BETHUNE, fille du duc de SULLY. Ils étaient vraisemblablement protestants.
Ils acquérirent la terre et la maison seigneuriale de Pressainville.
Le fief de Civry passe ensuite au marquis de BRUNOY.
1789
A la Révolution, le domaine appartenait à la comtesse de TALARU, qui le laissa à
son fils, le marquis de TALARU, lequel, à son tour, le passa au comte de COSSE-BRISSAC.
Après 1873, le comte de COSSE-BRISSAC vendit cette propriété à Monsieur GOUIN de
Châteaudun.
La lignée des seigneurs se termine ainsi et le domaine devint une ferme exploitée
aujourd'hui par les descendants de la famille Touche.
Source : Bulletin municipal
Saisie : Michel BOUZY
Dernière modification : 19 Novembre 2011