Histoire des communes

Le Gault-Saint-Denis : Plancheville

 

Fait divers à Plancheville 23/06/1833 - Drame dans la famille ROBINET

Louis Charles François ROBINET naît à Beauvoir, hameau de la commune de Vitray-en-Beauce (Eure & Loir) le primidi onze fructidor an 4 de la République Française une et indivisible (lundi 29 août 1796) à deux heures du matin.

Fils légitime, il est le premier enfant de Louis Charles ROBINET, alors charretier âgé de 23 ans, domicilié dans le hameau de Beauvoir, situé sur la commune de Vitray-en-Beauce, et de Marie Catherine Brigitte VOISIN, alors âgée de 26 ans.

A l’âge adulte, Louis est un homme mesurant 1,62 m. Il a les cheveux, la barbe, les favoris et les sourcils châtain foncé. Il a le front étroit, les yeux roux, le nez ordinaire, la bouche grande, le menton rond, le visage ovale et le teint coloré.

A 21 ans, après la publication des bans en la maison commune du Gault-en-Beauce (14 décembre 1817) il épouse le 24 décembre de la même année à Saint-Denis-de-Cernelles Marie Thérèse Ursule MICHAU, âgée de 21 ans elle aussi (née le 19 mars 1796 au Gault).

Ensemble, ils auront trois enfants, tous nés à Plancheville, hameau de la commune du Gault-en-Beauce où les époux ont élu domicile:

-Marie Thérèse Eugénie ROBINET, née le 24 juin 1819.
-Trubert Théodore ROBINET, notre aïeul, né le 8 janvier 1821.
-Pierre Stanislas Eugène ROBINET, né le 10 juin 1823.

Louis exerce la profession de journalier puis de cabaretier (1) à Plancheville. Le 14 octobre 1827, sa mère décède. Il a alors 31 ans. Trois mois plus tard, son père se remarie avec Marie Thérèse DUVAL. Cette union donnera naissance à quatre enfants (dont des jumeaux).

Dès lors, les relations deviennent tendues entre Louis et son père. Les deux hommes vivent en très mauvaise intelligence. A la suite d’une dispute, Louis dira : « Mon vieux coquin de père, je lui couperais le cou sans pitié ». Une autre fois, dans un café, il ajoutera « Si je voyais guillotiner mon père, je ne m’en affligerais pas ».

Dans la nuit du 17 au 18 octobre 1830, un incendie se déclare dans la maison de Louis senior, dont Louis junior à la nue-propriété depuis le décès de sa mère. Une instruction sera menée qui aboutira à un non-lieu. Mais Louis senior a des soupçons vers son fils aîné. Cette circonstance le décide même à céder son droit d’usufruit moyennant une rente annuelle de cent francs.

Louis fait reconstruire la maison incendiée et engage des frais au dessus de ses moyens. Il est obligé de vendre le peu de terres qu’il possède à son père. Il n’est plus capable de faire face à ses engagements et c’est ainsi qu’il ne peut pas payer le terme de cent francs qui est devenu exigible en juin 1833.

Le 23 juin 1833, il part acheter de l’eau de vie pour son achalandage chez plusieurs marchands qui refusent de lui faire crédit : « il en était réduit à vouloir se mettre en condition pour faire vivre sa femme et ses trois enfants ».

Ce même jour, entre onze heures et minuit, un incendie se déclare dans la maison de Louis Robinet père, la toiture entièrement en chaume est la proie des flammes. Le bruit du feu réveille les occupants de la maison : Louis Robinet père, sa femme et ses trois enfants en bas âge. La porte d’entrée est bloquée par un morceau de bois qui empêche le jeu de la clef. Toute la famille se réfugie dans une cave dont ils ne seront retirés qu’avec la plus grande peine. Le feu a gagné un petit bâtiment servant d’étable appartenant à un certain Besnard et une autre étable du côté opposé appartenant au nommé Duval, ainsi que sa maison d’habitation. Ces deux bâtiments sont totalement consumés.

La voix publique désigne immédiatement Louis comme auteur de cet incendie. Son père n’hésite pas non plus à dire « celui qui a mit le feu chez moi est le même que celui qui l’a mis en 1830, c’est mon fils ». L’absence et l’inaction de Louis pendant l’incendie confirment bientôt ses soupçons. Louis habite en effet tout près et n’aurait pas manqué d’être alerté par le bruit des flammes, les cris ou les lueurs alors que tous les autres habitants du village ont très vite accouru porter secours. Le commandant de la garde nationale, qui se présenta chez Louis à une heure trente, ne pût le réveiller. Ce n’est qu’à trois heures qu’il ouvre, en chemise, la porte de son cabaret. Il déclare qu’il n’a rien entendu ce qui ne semble pas possible. Il justifie son profond sommeil par un état d’ivresse et dit s’être couché à dix heures. Il dormait « dans une alcôve sourde ». Il prétend que son fils Trubert dormait dans le même lit que lui, ce qui ne pourra pas être vérifié. Ce soir là, la femme de Louis, Marie Thérèse Ursule MICHAU est absente car elle est partie en pèlerinage à Auxerre.

L’instruction de l’affaire est confiée au juge Louis Raimbert de Beauregard. Une déposition va vite être accablante pour Louis : Jean Baptiste DUVAL, 62 ans, journalier, voisin immédiat de son père, s’est couché le soir de l’incendie vers huit heures, mais il ne dormait pas car il attendait sa femme et son fils partis en pèlerinage à Auneau. Duval sortit vers onze heures pour satisfaire un besoin et à la clarté de la lune vit un homme, qu’il reconnut être Louis, vêtu d’une blouse bleue, coiffé d’un bonnet de coton blanc, chaussé de souliers. Ce costume était conforme à celui dans lequel il avait été vu à neuf heures. Duval attendit dix minutes et vit Louis revenir à pas comptés de la cour de chez son père. Ce témoignage va perdre Louis, d’autant plus que l’on va retrouver chez lui une cheville de bois identique à celle qui bloquait la serrure.

Le Jugement

La conviction du juge est donc faite: le 26 juin 1833, soit trois jours après l’incendie, il signe le mandat de dépôt. Le surlendemain 28 juin à six heures du soir, la garde nationale arrête Louis dans son cabaret à Plancheville. Il est directement conduit puis écroué à la prison de Châteaudun.

Pendant sa détention provisoire, le 8 août 1833, son compagnon de cellule, un sabotier âgé de 26 ans dénommé Charles Nicolas GASSELIN, fera des révélations au juge: Louis aurait dit «qu’il ne craignait rien car il n’y avait qu’un seul témoin, qu’il croyait bien que Duval seul l’avait vu (…) et que s’il sortait de prison Duval lui payerait pour cela, qu’il le rejoindrait tôt ou tard »

Le 20 août, le juge signe l’arrêt de renvoi devant la cour d’Assises d’Eure & Loir. L’acte d’accusation est établi le 31 août.

Le procès se tient à Chartres le 16 décembre 1833. Il est accusé « d’incendie volontaire et de tentative d’homicide manifestée par un commencement d’exécution qui a manqué son effet seulement par des circonstances indépendantes de la volonté de son auteur ». Selon l’article 434 du code pénal de 1810 révisé le 28 avril 1832, Louis encourt la peine de mort, pour avoir volontairement mis le feu à un édifice habité.

Louis est déclaré coupable à la majorité des jurés de plus de sept voix pour tous les chefs d’inculpation. On lui reconnaît toutefois des circonstances atténuantes, ce qui lui permet d’éviter l’échafaud. Conformément à l’article 463 il est automatiquement condamné aux travaux forcés à perpétuité. Cette condamnation entraîne ipso facto sa mort civile (article18). De plus, et toujours dans le strict respect du code pénal (article 22), il devra avant son départ pour le bagne, subir l’exposition publique. Comme à tous les condamnés au bagne, on rend à Louis les vêtements qu’il portait le jour de son arrestation, mais lacérés pour éviter toute tentative d’évasion.

Le 9 janvier 1834, la cour de cassation déclare la procédure conforme et valide la décision de la cour d’Assises.

L'exécution de la peine

Le 16 janvier, Louis subit la première partie de sa peine. Il est attaché au carcan de la place publique. Au dessus de sa tête, un écriteau porte en caractères « gros et lisibles » son nom, sa profession, son domicile, sa peine et la cause de sa condamnation. Il reste ainsi exposé aux regards du peuple pendant une heure.

Durant plusieurs semaines, il attend en prison son transfert pour le bagne. Il sait qu’il va partir pour Brest, où sont envoyés presque tous les condamnés à perpétuité. Un jour de juillet, Louis est intégré au cordon de Chartres, qui regroupe tous les condamnés aux travaux forcés de la cour d’Assises d’Eure & Loir. Ce cordon va s’agglomérer à « la chaîne » qui a quitté quelques jours plus tôt la prison de Bicêtre, d’où partaient tous les convois pour le bagne. On le fait sortir dans la cour de la prison, on le dénude, on le fouille minutieusement et on lui donne une vareuse de toile grossière.

Assis par terre, la grande chaîne commune passant sur les genoux, on lui passe autour du cou un carcan de fer triangulaire. Un ouvrier, appelé argousin, place les deux branches du carcan métallique sur une enclume portative et d’un lourd coup de marteau adroitement porté, il rive le boulon qui ferme le collier. Louis a penché la tête bien en avant pour éviter de se faire fracasser le crâne par le coup de masse. Un anneau y est fixé, dans lequel passe une grande chaîne pendant jusqu’à la ceinture.
Louis est ainsi attaché avec d’autres forçats dont il devra subir la promiscuité tout au long du périple jusqu’au bagne.
La chaîne avance par étapes, escortée par des gendarmes et des dragons. Le soir, on entasse les futurs bagnards dans les étables et les granges réquisitionnées à chaque étape. Le voyage de Louis va durer entre trois et cinq semaines. Il doit avancer entravé, attaché à un groupe d’une vingtaine de prisonniers qui doivent coordonner leurs mouvements pour avancer ensemble. La chaîne est un supplice à la fois cruel et ostentatoire.

Elle met à l’épreuve le corps et l’âme du condamné. Les conditions du transport sont très éprouvantes, les forçats sont traités comme des animaux et lorsqu’il arrive à destination, Louis est harassé et exténué. Mais si la souffrance physique est dure, l’humiliation est pire encore. Plusieurs fois durant le voyage, il a eu droit à « la visite », c’est-à-dire la fouille au corps. Celle-ci se fait au cours d’une mise à nu collective qui se tient en public, devant les foules qui accourent pour voir de près ce théâtre ambulant. Comme ses compagnons d’infortune, Louis doit être tenté d’opposer aux regards réprobateurs de la populace qui les regarde passer, des invectives, des insultes, des jurons. Tous ces bagnards hurlant, chantant et jurant constituent un convoi « funèbre et cacophonique » exprimant sa colère et son désespoir.

Avant le bagne proprement dit, la chaîne se range d’abord dans l’enclos de l’hôpital. Le cou toujours serré dans son collier de métal, Louis attend qu’on ait une première fois contrôlé son identité. Il est ensuite dirigé vers la cour de l’hôpital de Pontanézen où il est autorisé à s’asseoir et à boire un doigt de vin offert par les Sœurs de la Sagesse. Au bout d’un moment, on lui pose une nouvelle fois la tête sur un billot et avec un ciseau à froid, on chasse le boulon rivé qui ferme son collier. Louis fait bien attention de ne pas bouger pendant la manœuvre, car sinon il risque d’avoir la tête écrasée. Il est maintenant déferré (on lui a enlevé provisoirement ses chaînes). Il passe ensuite devant une commission qui contrôle son identité, dresse procès-verbal de réception. On lui enlève ensuite tous ses vêtements et tous ses objets
personnels pour les brûler, afin d’éviter tout risque de maladie. Il est rasé, tondu et lavé, puis il perçoit son paquetage. Celui-ci est composé d’une casaque de laine, de deux chemises, de deux caleçons de toile, d’une vareuse de toile, d’un bonnet, d’une paire de bas et d’une paire de souliers ferrés. On lui donne également un bonnet de laine. Comme la moitié environ des 2700 forçats qui peuplent le bagne de Brest en 1834, Louis va porter un bonnet vert puisqu’il est condamné à perpétuité. Il aurait été rouge sinon. Il portera ces vêtements pendant deux ans avant qu’ils soient changés. Son nom est ensuite porté dans le grand registre des chiourmes. Son numéro de matricule est 20291. Les motifs de sa condamnation, la durée de sa peine, sa description physique, son état civil complet sont reportés sur ce registre. Son numéro de matricule est porté sur ses vêtements, ainsi que sur une petite plaque en fer blanc fixée sur son bonnet. On met au pied de Louis une manille à laquelle est fixée une chaîne. Il est ensuite attaché avec un autre forçat plus ancien avec qui il restera attaché pendant au moins trois ans. Il va ainsi porter jour et nuit plus de deux kilos de fers. Sa sinistre vie de bagnard commence alors.

En arrivant au bagne de Brest, Louis a probablement ressenti la même chose qu’un autre forçat, célèbre, qui s’appelait François Vidocq et qui y passa quelques temps : «(…) Il est difficile de se défendre d'une vive émotion au premier aspect de ce lieu de misères. Chaque salle contient vingt-huit "bancs" sur lesquels couchent, enchaînés, six cents forçats. Ces longues files d'habits rouges, ces têtes rasées, ces yeux caves, ces visages déprimés, le cliquetis continuel des fers, tout concourt à pénétrer l'âme d'effroi. Et puis les propos ignobles, les moeurs, les provocations de la part des garde-chiourmes, et si funestes aux forçats réduits au désespoir ... Et ces châtiments infligés sans raison. Je ne songeai qu'à m'en affranchir (…) ».

La vie quotidienne au bagne est très disciplinée. Louis doit se lever à cinq heures en été, à six heures en hiver. Le départ pour les chantiers a lieu entre sept et huit heures.

En descendant le dernier degré de l’escalier qui permet de quitter le bâtiment, Louis doit présenter sa jambe au « rondier  », l’homme qui est chargé de frapper la manille et les chaînons avec un marteau. A la note qu’ils donnent, le rondier sait si la lime à « mordu le fer au profit de l’évasion ». En été, une partie des bagnards rentre entre onze heures trente et treize heures, l’autre, à dix huit heures. En hiver, la journée est continue : le retour a lieu à seize heures. Le dimanche, les travaux cessent à quatorze heures.

La journée de Louis est axée sur le travail, essentiellement dans l’arsenal de Brest. Comme on attribue au forçat une tâche si possible en relation avec son métier antérieur, peut-être Louis est-il affecté comme cafetier. C’est un emploi de journalier rémunéré 5 à 10 centimes par jour. L’hygiène est succincte. En 1837, un règlement précise que le forçat doit se laver visage et mains tous les matins et les pieds tous les mois. Louis est nourri de pain, de vin et de légumes secs. Les rations sont suffisantes car les responsables du bagne ne veulent pas perdre leur main d’œuvre. De plus, il est possible d’obtenir des suppléments de l’extérieur en les payant.

Le bagnard est étroitement surveillé. S’il tente de s’évader et s’il échoue, il reçoit la bastonnade. Les fautes les plus graves sont du ressort du Tribunal maritime.

Le coucher du forçat a lieu a vingt heures. Sans quitter ses vêtements, il s’enroule dans sa couverture et s’allonge sur une pièce de bois incliné, le tollard, qui sert de lit commun à 24 condamnés, tous attachés pendant la nuit. Au dessus de sa place figure son numéro de matricule. La longueur de sa chaîne l’autorise seulement à se rendre jusqu’à la latrine disposée tous les cinq mètres.

Le bagne, c’est le supplice du corps, c’est la torture de l’âme, c’est l’abrutissement de l’esprit, c’est la corruption du cœur, c’est l’enfer. Louis s’en rend compte très vite. Il a désormais perdu sa qualité d’homme. Il n’est même pas devenu une chose: il ne reste de sa dignité qu’un simple numéro de matricule.

Le père de Louis décède dix-huit mois après son arrivée au bagne, le 18 février 1836 à l’âge de 62 ans. Il n’est pas certain qu’il en ait eu connaissance. Il ne l’aurait de toute façon pas regretté.

Quelques années plus tard, le 15 septembre 1840, sa fille aînée Marie Thérèse Eugénie se marie en la commune du Gault-Saint-Denis. Sur l’acte de mariage, il est noté que Louis est mort civilement, et une copie de l’acte de jugement est mentionnée être jointe au registre d’état civil de la commune.

Sources

-Archives Départementales d’Eure & Loir—Série 2U art 5– mag12/293/1833– Cours d’Assises arrêts 1831 à 1833.
-Archives Départementales d’Eure & Loir—Registres BMS Série E– Commune du Gault-Saint-Denis.
-Archives de la Marine—Brest—Série O—Registre des chiourmes.

Bibliographie

Bibliographie :
Stéphane Goupil-Pierre Cucu, bagnard à Brest – Février 2003 - http://histoire-genealogie.com/article.php3?id_article=470
Marie-Gabrielle Ely & Jean-Marc Goglin – Etre bagnard à Brest au XIXè siècle http://www.19e.org/articles/bagnebrest.htm
Mémoires de Vidoc, chef de la police de sûreté – Tome premier jusqu’en 1827 – pages 223 à 242-Paris 1828 – Tenon
Maurice Alloy. Les bagnes, Histoire, types, mœurs, mystère—Paris 1845— Michel Lévy frères.
E.Mongrand. Le bagne de Brest considéré au point de vue hygiénique et médical – Thèse pour le doctorat de médecine – Paris 28 février 1856 – Rignoux, imprimeur de la faculté de médecine
H. Dein. La Revue de Paris – Nouvelle série Année 1839 Tome premier Janvier – pages 258 à 290.
Almire Lepelletier de la Sarthe. Système pénitentiaire, le bagne, la prison cellulaire, la déportation – Paris 1853-Plon frères éditeurs.
Almire Lepelletier de la Sarthe. Système pénitentiaire complet, ses applications pratiques à l’homme déchu.-Paris 1857.
Gilles Malandain, « Sylvain Rappaport, La Chaîne des forçats. 1792-1836, Paris, Aubier, 2006,
346 p. ISBN : 2-700-723-414. 25 euros.», Revue d'histoire du XIXe siècle, 2007-34, La bourgeoisie : mythes, identités et pratiques , [En ligne], mis en ligne le 2 juillet 2007. URL : http://rh19.revues.org/document1402.html . Consulté le 5 août 2008
Cambry. Voyage dans le Finistère – Edition Côme et Bonetbeau Brest 1835
Bulletin des lois du Royaume de France IXè série – 1ère partie 1832 – Tome IV (N° 55 à 81) – n° 78 (pages 267 à 305). Imprimerie Royale, Paris, Janvier 1833.
Code pénal de 1810.
Cri minocorpus. ISSN 1776-0720. Christian Carlier et Marc Renneville, Chronologie relative aux peines et aux prisons en France : De l’Ancien Régime à la Restauration (2/4)
Louis-Marie Moreau-Christophe. De l’état actuel des prisons en France – Paris 1837 – A.Desrez Editeur.


Saisie : François ROBINET

Dernière modification : 1 Juin 2009

 

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