Histoire des communes

Anecdotes : Mazangé

 

UNE MAITRESSE FEMME

Elle s'est déroulée à Mazangé mais elle aurait très bien pu se dérouler autre part.

Pierre petit garçon de 7-8 ans vivait avec Louis, son père Maréchal-ferrant, Élise sa mère couturière et sa grand-mère maternelle "Maria", une femme au fort caractère. A la maison, le gendre, la fille, le petit fils, tous n'avaient qu'à filer droit.
Elle était connue pour cela dans le pays.

A cette époque là, ce ne devait pas être la seule maison à fonctionner ainsi.
Les Grands Parents, les Parents et les enfants vivaient tous ensemble, sous le même toit.
Les Grands Parents avaient travaillé souvent très fort pour avoir un petit quelque chose, qu'ils transmettaient au fils ou à la fille; laquelle tout en travaillant élevait les enfants qui progressivement mettaient la main à la pâte.
Les grands parents restant dans leur maison et puis un jour s'en allaient vers l'au-delà.
Et chacun montait d'un cran et ainsi de suite.

Bref, leur maison était proche du presbytère.
De temps en temps, le prêtre recevait pendant les vacances scolaires l'un de ses neveux.
Avec Pierre ils s'entendaient comme larrons en foire et passaient de bons moments.

Un jour, le prêtre vient frapper à la porte de la maison voisine (les portes étaient, comme beaucoup, à deux battants)
Maria ouvre le battant du haut :
"Madame MARTIN, faut battre Pierre"
"Pourquoi Monsieur le Curé ?"
"Madame MARTIN, je vous dis qu'il faut battre Pierre"
"Mais Monsieur le Curé, dites moi au moins pourquoi !"
"Madame MAR.."
Maria dans un geste de colère ferma très violemment la porte au nez du brave Curé qui resta sur le pas de la porte "Gros-Jean Comme devant"
"Je battrai Pierre quand vous m'aurait pourquoi." hurla-t-elle à travers la porte

Bien sur Pierre dû s'expliquer :
Les gars jouaient au croquet pour je ne sais quelle broutille, Pierre un peu coléreux, jeta le maillet en direction de son camarade; lequel passa à quelques centimètres de la tête du copain.

De ce fait, Pierre reçu de sa grand-mère une correction qui du être cuisante, car soixante dix après il en parlait encore.


Source : Collection privée

Saisie : Michel BOUZY

Dernière modification : 10 Mars 2012

 

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