Histoire des communes

Commerce & industrie : Courbouzon

La Vie Agricole (1944)

Les terres de la commune sont très morcelées, la plus grosse ferme a 40 hectares.
La moyenne des exploitations est de : 15 à 20 hectares.
Il n’y a que des petits propriétaires exploitants dans la commune.
La commune a 48 cultivateurs ayant au dessus de 5 hectares.
Aucun propriétaire n’a entrepris le remembrement.
Les cultivateurs ne font pas de culture maraichère, ils font très peu d’asperges 50 à 60 ares.
La vigne est assez cultivée 27 hectares sur les coteaux.
La vigne a toujours été très répandue dans la commune. Au moyen âge et sous l’Ancien Régime soit-disant, on la cultivait encore davantage. Au XVIIIe siècle, on dut l’abandonner en partie, à cause de l’humidité grandissante.
Au siècle dernier, la culture de la vigne resta stationnaire mais sous le Second Empire, la progression fut rapide.
La culture de la vigne a été favorisée par la résistance de tout le vignoble aux atteintes du Phylloxéra qui décimait les régions très calcaires.
Dans l’ensemble, ce sont des cépages blancs qui dominent. Maintenant les hybrides ont détrôné les vieux cépages ; mais le Noah est en régression.
Les façons culturales sont au nombre de 8 parfois même de 10, quand la vigne n’est pas à fil de fer (curer, tailler, déchausser, ployer, « marer », « remarer », « repasser », rechausser).
La fumure était presque inconnue au début des temps modernes – on fumait seulement les vieilles vignes et tous les 25 ans seulement, alors qu’il faudrait le faire tous les 4 ou 5 ans.

Le rêve de tout paysan de la commune est d’avoir sa vigne, puis d’en acquérir d’autres. Nombreux sont ceux qui, grâce à elles ont pu accroitre leurs ressources dans de notables proportions.


Parfois dans les exploitations mal conduites, on voit se succéder dans la commune, la même année des blés de printemps et des avoines d’hiver, mais c’est là une exception. Les bons fermiers pratiquent presque tous un assolement triennal : blé, avoine, jachère (cultivée ou non).
Les sols où domine souvent l’argile sont exposés à être inondés l’hiver, aussi il faut s’efforcer à entretenir les fossés de drainage.
Le labour en planches est banni de la commune et ceux qui ont voulu l’employer, l’ont vite abandonné.
Tous les engrais sont utilisés, mais le fumier et les engrais à base d’acide phosphorique sont surtout employés. La chaux se fait plus rare.
La céréale la plus cultivée est le blé et ensuite l’avoine.
La commune produit ses pommes de terre pour sa consommation et ses impositions. Il n’en est pour ainsi dire pas fait pour la vente.
Dans l’assolement les pommes de terre sont cultivées à la place de la jachère.

Activité industrielle (1944)

Nulle ou presque.
Il n’y a juste que :
2 cafetiers
1 Marchand de fruits et primeurs
1 Entrepreneur de maçonnerie
1 Maréchal
1 Marchand de tabac
Les autres commerçants sont à Avaray à 2km.

Commerce (1944)

Il ne se fait aucun commerce dans la commune propre. Toutes les denrées agricoles sont vendues ou achetées à Mer, où les cultivateurs vont au marché le lundi.
Il y a même une partie des halles de Mer réservée à Courbouzon.

Tourisme (1944)

Pour ainsi dire inexistant.
Il y avait seulement quelques chasseurs avant la guerre.

Source : Monographie (1944) AD 41 F1332


Source : Monographies

Saisie : Brigitte GONDOUIN

Dernière modification : 6 Juin 2012

 

Contact Histoire | Plan du site