Histoire des communes

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Montigny-le-Gannelon

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Du Moyen Age à la révolution

De son origine et pendant plusieurs siècles, nous ignorons ce qui s’est réellement passé à Montigny, mais grâce aux recherches et écrits de l’abbé BORDAS (1766), on trouve des faits survenus à Montigny à partir du X ème siècle.

Le fils du seigneur RAHEVIUS (fin du X ème siècle) laissa sa riche succession à un GANNELON, trésorier de St Martin de Tours et abbé de Saint Avit lès Châteaudun. Vers la fin du XII ème siècle, nous voyons arriver sur la scène, le seigneur Jean de MONTIGNY qui reconstruisit la ville et le château; La porte Roland fut certainement restaurée à cette époque.

Plus tard, on trouve la présence de Philippe de MONTIGNY dit DUPLESSIS qui vivait en 1230 sous le règne de Saint LOUIS. A cette époque, il existe encore deux paroisses : la paroisse saint Gilles à l’intérieur des fortifications et la paroisse saint Sauveur à l’extérieur. Monseigneur l’évêque de Chartres, en raison de l’exiguïté du revenu des deux paroisses, les réunit en une seule, par une charte de 1300. L’église Saint Gilles étant détruite quelques temps après, la paroisse restante prit le nom de Saint Sauveur - Saint Gilles.

En 1409, on trouve trace d’une vente du domaine de Montigny à Guyot de RENTY pour 6000 livres. Montigny était alors dans un état de dégradation important : murs et tours abattus, château démoli, mis en ruine et brûlé pour éviter que les Anglais ne s’en emparent. En 1495 son successeur, Jacques de RENTY, fit reconstruire le château et répara les murs de la ville. De cette époque, il ne reste que la Tour des Dames et la Tour de l’Horloge.

A la même période, on trouve trace d’un certain capitaine TAUPINEAU en poste dans le château, Montigny était alors renommé pour ses pierres de taille inaltérables au gel et ses fours à chaux.

Citons la naissance à Montigny en 1747 de Pierre Louis François SILLY. Engagé sous la monarchie en 1765, il devint général de Brigade sous la Révolution et perdit une jambe à la campagne d’Egypte.Il décéda à Cloyes en 1809.

Lorsque M. THIROUX de VILLEMESLE, en 1767, entra en possession du domaine de Montigny, il trouva le château et ses dépendances dans un état de délabrement qui nécessita de grandes réparations et des dépenses considérables. Il profita de sa propriété jusqu’à la révolution.

De la Révolution à nos jours

Le domaine passa plus tard de M. de la FERONNAYS au Prince Duc de MONTMORENCY- LAVAL qui fit rajouter une aile au château. On doit au Prince un reliquaire qui lui fut accordé par le pape LEON XII. Il contient quelques ossements de Sainte Félicité, incrustés dans un corps de cire. Les cheveux sont ceux de Félicité de LEVIS MIREPOIX décédée peu avant la fermeture de la châsse. Une procession annuelle avait lieu chaque année, le dimanche le plus près de la Saint Jean. La châsse était alors portée à dos d’hommes dans les rues du village. Le prince décéda en 1837 avant de mener à bien tous ses projets.

Le successeur de son épouse , le Duc de MIREPOIX,son gendre gratifia la commune d’une école pour jeunes filles confiée aux dames religieuses de la Providence (1845). Il fit installer, en haut du bourg, un réservoir d’eau alimenté par une turbine pouvant fournir 16 000 litres par heure (1851) et permettant ainsi l’alimentation en eau du château et de la population.

A cette époque, Jean PREVOST (maire de 1831 à 1843) fit remarquer dans une notice historique, l’augmentation des surfaces de vignoble à Montigny. Si celles-ci se cantonnaient au Rempart avant la Révolution, elles se prolongèrent jusqu’à St Hilaire en occupant tout le coteau 50 ans plus tard. Une grande partie du vignoble était alors plantée en Gondouins, nom qui lui fut donné parce que la première tige plantée avait été prise sur une treille vigoureuse appartenant à René GONDOUIN, beau-frère du père du peintre Pierre PREVOST.

C’est ce même Pierre PREVOST (1764–1823) qui fut célèbre comme peintre panoramiste. C’est lui, de plus, qui fit monter à Paris son neveu Mathieu COCHEREAU (1793-1817), né lui aussi à Montigny et le fit admettre dans l’atelier du grand peintre DAVID. L’une des plus belles œuvres de COCHEREAU « L’atelier de David » (1814) figure désormais au Musée du Louvre.

En 1886, c’est Clément PARENT, élève de VIOLLET-LE-DUC, qui servit d’architecte pour la nouvelle façade côté Loir .

En 1915, M GRANGER fit construire à l’emplacement de l’ancien moulin une des premières usines électriques hydrauliques de France, mais ce moulin fut détruit dans un incendie en 1921.

Enfin dans la région, on se souvient encore, avec respect et gratitude, de Gaston de LEVIS-MIREPOIX, marquis de LEVIS maire à 25 ans qui géra la commune pendant 42 ans de 1929 à 1971.

Site de la commune

Nombreuses informations historiques consultables sur le site de la commune un cd rom est disponible sur demande à la mairie / dépliant communal disponible pour les 4 circuits de randonnée


Saisie : Laurent HAUVILLE

Dernière modification : 23 Décembre 2007

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