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Brou Saint-Lubin

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L'église était à son origine une chapelle de l'abbaye de Brou, antérieure à saint-Lubin, et construite en bois.

Elle fut complètement détruite en 875, par les Normands. Saint-Lubin en fut abbé de 535 à 544 avant d'être évêque de Chartres.

La nef principale est en style roman des XIe et XIIe siècle ; la nef latérale droite et le transept, en ogival flamboyant du XVIe siècle. Le seigneur de Brou, Florimond Robertet, la fit agrandir à cette époque.

Dans la chapelle du transept droit, un grand tableau représente l'institution du rosaire ; il a été peint par un bénédictin et porte la date de 1623.

Près du choeur existe une pierre tombale de la famille Delorme, dont un membre fut bailli de Brou en 1685.

La sacristie, construite en 1620, contient un portrait de l'abbé Adrien Bourdoise, une des célébrités de Brou.

Les cloches- 1935

Vers 1600, la tour romane au bas de l'église, possédait une porte basse et à plein cintre. Le beffroi abritait quatre cloches qui souventes fois se faisaient entendre dans les vallées charmantes arrosée par l'Ozanne, et les bocages sillonnés par la Suzanne et la Mozanne.

La première cloche baptisée en 1646, avait eu pour marraine une abbesse de Saint-Avit, Catherine d'Illiers. La deuxième, appelée la petite cloche des biens, sonnait tous les soirs, tant en été qu'en hiver, à neuf heures précises, l'espace d'une demi-heure.

Bénite le 10 mai 1667, elle avait été appelée Françoise par Mr Denis Duquesnay et demoiselle Françoise Janvier, fille de Nicolas, avocat. Aux sons plaintifs de la cloche, nos percherons enfermés dans leurs masures, leurs maisons de bois ou leurs hôtels, ayant pignon sur rue, priaient Dieu, distributeur des biens terrestres. Après la révolution la cloche des biens continua à sonner. En 1836, les délibérations fabriciennes citent cette usage qui n'a cessé que depuis quelques années.

La troisième cloche baptisée le 25 juillet 1688, par Me Charles de Belleveuve, prieur d'Authon, fut appelée Henriette Marguerite, parrain : Emmanuel de Beaumanoir, marquis de Lavardin. Marraine : Marguerie de Rostaing, baronne de Brou.

Enfin le 14 décembre 1713, Me Martin bénissait la quatrième cloche, nommée Louise Henriette par Me Jacques Louis de Béringhen et Louise Henriette de Beaumanoir-Lavardin, baronne de Brou.

Outre les dimanches, où la grand messe était dite à 9 heures et demie en hiver et à 9 heures en été, que de fêtes chômées, véritables bienfaits de la religion qui allégeait d'autant le poids du travail.

Elles sonnaient nos cloches, pour convoquer les différentes corporations à leurs réunions et à leur fête annuelle. Chaque corps d'état, en effet, avait sa bannière, son règlement, sa solennité, son pain bénit, son banquet traditionnel. Le 20 janvier, office de Saint-Sébastien, avec procession ordinaire autour de la ville ; le jeudi de la semaine de la Passion, premières vêpres de Notre-Dame de la Pitié ; le vendredi, mâtines, grand-messe et vêpres ; le samedi messe haute de Requiem. Le 16 août, service solennel de Saint-Roch, avec procession générale, offices de Saint Claude et de Saint Nicolas.

Source : L'écho interparoissial d'avril et mai 1935, publié dans l'écho de Brou en 1952.


Source : L'écho de Brou

Saisie : Christiane BIDAULT

Dernière modification : 8 Mars 2010

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