Histoire des communes

Authon-du-Perche : Ecole-mairie (ancienne)

Rue Place de la Mairie
Voir aussi :
Construction 1840

Source : Comptes rendus conseils municipaux

 

Le 5/11/1827, Mr le curé d'Authon, a installé dans sa paroisse un frère de la congrégation de Saint-Joseph, dont le chef-lieu est à Ruillé-sur-Loir, dans le diocèse du Mans. Ce digne pasteur voyoit avec chagrin que l'éducation des enfants étoit bien négligée. Il s'est adressé à Mr le Curé de Ruillé pour en obtenir un frère ; ce frère est arrivé dans la paroisse, et demeurera au presbytère. Le 5, Mr le curé, après avoir chanté une messe du Saint-Esprit qu'il avoit annoncée la veille au prône, alla processionnellement bénir la maison destinée pour l'école.

Source : L'ami de la religion 1828.

Avant 1836, l'instituteur louait une salle pour exercer son métier.

24/09/1836

Vu l'article 12 de la loi du 28 juin 1833 portant qu'il sera fourni à tout instituteur communal, un local convenablement disposé tant pour lui servir d'habitation que pour recevoir les élèves.....

Considérant qu'on ne peut trouver à Authon une maison convenable pour loger l'instituteur et qu'il n'y a pas d'autre moyen que celui de construire.

Montant du devis pour construire une école sur un terrain dépendant de la commune : 16 500 Frs.

La commune s'autorise à s'imposer extraordinairement pendant dix ans à partir de 1838, et le conseil donne l'autorisation au maire de faire un emprunt.

Une subvention est demandée pour compléter le budget.

Il y a 1650 habitants à Authon. 70 à 80 élèves, dont 29 gratuits, peuvent être admis à l'école que dirige l'instituteur, par la méthode simultanée.

31/03/1837

Choix de l'emplacement de la maison d'école. Elle sera établie sur l'emplacement de l'ancien cimetière.

07/05/1838

Les plans sont faits dans la supposition d'une construction sur le champ de foire, seul terrain dont peut disposer la commune.

L'emplacement de l'ancien cimetière ne peut convenir :
1) à cause du voisinage de l'église, car les cloches ne peuvent s'allier avec les séances de la mairie, et les audiences du juge de paix.
2) Parce que ces constructions ne pourraient avoir lieu sans détruire une partie de la rue qui conduit à l'église, et la mare du cimetière.
3) Parce que la rue qui arriverait à ces établissements est extrêmement étroite.
4) Parce que le clergé à fait des représentations à l'autorité supérieure pour empêcher cette construction.

Le projet est accepté grâce à la voix prépondérante du Maire, mais cette construction, à l'extérieur de la commune, ne fut pas accepté par une partie des conseillers municipaux qui démissionnèrent quelques mois après.

Le bâtiment comprend également la mairie, et il est prévu de construire une prison et un abri pour la pompe à incendie.

En 1855 il y avait 60 élèves


Source : Comptes rendus conseils municipaux

Saisie : Christiane BIDAULT

Dernière modification : 24 Avril 2013