Histoire des communes

Châteaudun : Pères blancs de Picpus

Voir aussi : Les Dames Blanches
Section AH
Cadastre 0001
Parcelle 174
 

Les pères blancs de Picpus se rendirent acquéreurs et conservèrent pendant quarante ans, l'établissement où avaient enseigné les Dames Blanches jusqu'en 1925.

Aujourd'hui, ces lieux sont occupés par un Institut Médico-Educatif (IMP).

Source : Châteaudun, capitale du Dunois.

La Cave des Pères Blancs

Il existe dans le parc dit des Pères Blancs une carrière souterraine dans le « raffaulx » (expression locale qui désigne un talus recouvert d’arbres ou de broussailles) de la rue du Coq et de la Rue du Val Saint-Aignan.

Cette cavité a fait l’objet d’investigations notamment de l’Association de Recherche Souterraine Dunoise.

Cette cave faite de calcaire, de silex et de marne est composée de plusieurs salles dont la voûte est soutenue par de gros piliers.

De nombreuses découvertes y ont été faites.

On accède par une petite porte située dans une remise.

Les traces d’un escalier en bois aujourd’hui disparu, y sont encore.

Différents éléments laissent à penser que cette cave a été utilisée et peut être même habitée aux IIème et IIIème siècles.

Des vestiges de poteries et de céramiques ont été mis à jour.

La présence de conduits aquifères fossiles atteste de la présence ancienne du passage de l’eau à certains endroits. C’est surement par là que les antiques dunois avaient accès à cette grotte qui conduisait à un étage inférieur naturel pourvu d’une nappe d’eau.

En 1723, suite à l’incendie d’une grande partie de la Ville, il fallu reconstruire et trouver des matériaux.

La présence de marque de coins servant à décoller la pierre indique qu’elle a servi à la reconstruction de Châteaudun.

Sur les piliers il existe des graffitis laissés par les carriers qui ont travaillé dans cette carrière. Des noms et des dates 1723 – 1730 – 1856 sont parfaitement lisibles ce qui atteste qu’à cette dernière date, cette carrière était encore en activité.

Cette cavité s’étend sous une partie de la propriété, une partie sous la Cavée des Religieuses et une autre partie sous des maisons de la Cavée des Religieuses (aujourd’hui démolies) et de la Rue du Val.

En 1983, un effondrement a eu lieu dans la Cavée des Religieuses de sorte que cette route est devenue un passage piéton comme il l’avait été dans le passé et des maisons ont du être démolies.

Source :
- Bulletin Association de Recherche Souterraine Dunoise
- Mémoire personnelle - Michel BOUZY


Saisie : Michel BOUZY

Dernière modification : 16 Février 2013