Dreux : Chapelle Saint-LouisLa Chapelle Saint-Louis ou Chapelle Royale de DREUXOrigine et constructionSur les hauteurs de DREUX, là où dominait le château fort dont il reste quelques vestiges, se trouve la nécropole de la famille d'ORLEANS. Sa fille Louise-Marie Adélaïde de BOURBON-PENTHIEVRE, veuve du Duc d'ORLEANS (le fameux Philippe Egalité) n'eut qu'une idée : donner une sépulture décente aux morts de sa famille. En 1816, elle rachète le domaine et fait bâtir, par l'architecte CRAMAIL, sur l'emplacement de la collégiale Saint-Etienne, une petite chapelle en forme de croix grecque. La chapelle actuelleLes travaux du Roi LOUIS-PHILIPPE s'étalent de 1839 à 1848. Par respect pour sa mère, il voulut conserver l'ossature du bâtiment et grouper autour de la coupole, de nouvelles constructions. Le 4 août 1843, alors que les travaux continuaient, la dépouille du Duc d'ORLEANS fit son entrée à DREUX. Après les funérailles du Prince Royal, les travaux reprirent. L'édifice actuel se compose de : Sépultures remarquables de la famille d'OrléansCertains gisants sont remarquables tels ceux de : Le Roi LOUIS-PHILIPPE fut inhumé en 1850 en Angleterre près de la chapelle catholique de Weybridge. Ses héritiers exécutèrent ses volontés testamentaires après la chute de l'Empire. Sa dépouille et celle de son épouse, Marie-Amélie, décédée en 1866 ont été ensevelies en 1876 dans la Chapelle Royale. Le tombeau a été réalisé à Paris. C'est un bloc de marbre de près de neuf tonnes qui a été transporté à bras d'hommes du parvis de la chapelle jusqu'au déambulatoire. Le couple royal a été inhumé à côté du tombeau de leur fils, le prince Ferdinand d'ORLEANS (1810-1842). Il est mort d'un accident de carrosse. Comme on n'a pas pu faire de masque mortuaire, son visage a été réalisé d'après une gravure faite par son professeur de dessin. L'épouse du prince, Hélène de MECKLEMBOURG-SCHWERIN, l'a rejoint en 1858. Etant protestante, elle n'avait pas le droit d'être inhumée dans la chapelle près de son defunt époux. Elle repose donc dans une chapelle séparée à côté du gisant du prince Ferdinand et lui tend la main par dessus une barrière. 28/06/1843Ordonnance du roi Louis Philippe établissant un doyen et quatre aumôniers, et le 30 juin règlement de Mgr l'évêque de Chartres, concernant le service de la chapelle. Saisie : Philippe BIDAULT Dernière modification : 15 Novembre 2012 |