Histoire des communes

Marchéville : Eglise Saint-Chéron

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  L'abcisse

Assis sur un plateau élévé, qui limite la Beauce, au val du Loir, Marchéville possède une église monumentale. Sa flèche élancée rayonne au loin, dans la Contrée.

L'église de Marchéville est un beau vaisseau régulier du XVe siècle, avec abcisse polygone et grandes lancettes flamboyantes. On lui trouve un air de parenté avec les églises de Magny et d'Ollé. Sa flèche élancée rayonne au loin, dans la contrée.

Deux saints, martyrs tous deux, sont venus successivement exercer leur apostolat dans ces campagnes qui formèrent jadis la lisière de la forêt du Perche. Près de là, en effet, saint Eman teignit de son sang généreux la source même du Loir. Et la tradition se plaît à rattacher au passage de Saint Cheron, l'existence du culte particulier que lui rendent, avec Marchéville, les paroisses voisinent de Blandainville, Charonville et Bouville.

Bénédiction de la cloche de Saint-Cheron 18/09/1681

Le jeudi dix huitième jour de septembre 1681 a esté béniste la cloche de Marcheville soubs Illiers par Me Jean Demus pbre curé de Magni soubsigné et a esté nommée par Me Martin Levesque pbre curé dudit lieu et Françoise Grandin veufve de Mathieu Gohon et le nom de Marie Françoise lui a esté donné par le dit sr curé et la dite Grandin en présences de Me Estienne de Cisternai chanoine de Notre Dame de Chartres et seigneur héritieur du dit lieu de Marcheville, Me Pierre Collet prieur curé de Cernai, Me Jacques Le Creps Pbre vicaire de Magni, Jean de Boisclair escuier sieur de Viantais, Simon Barbier gager de la dite fabrique, Louis Demus tabellion du dit lieu, François Motte, René Amiot, tesmoings qui ont tous avec le dit Demus bénissant signé la pnte page la dite Grandin qui a déclaré de scavoir signer de ce requise et requis et interpellée suivant l'ordonnance.

24/10/1891

Consécration d'un autel et bénédiction de la nouvelle sacristie.

Acte de décès global du 13/11/1679 au 09/02/1680

Faute d'avoir le papier nécessaire, Jacques LESMELIN fait un acte global, pas toujours compréhensible, de tous les décès de la période.

L’an de grâce mil six cent quatre vingt faulte par Jean Mahé laboureur à la Brosserie et de Jean Chevallier charon demeurant à Buglou de cette paroisse, gagers de nostre église jay esté contraint d’inscrire en ce papier de lan mil six cent soixante dix neuf ne m’en ayant pas voulu donner deux autres signés de Monsieur le balif de Chartres dont la copie pour donner au greffe du dict baillif et l’original pour leglise suyvant les ordres du roy aux despand de leglise en datte du
D’inscrire en ce papier et en général en cette feille premier devant tous les enterrements faicts dans nostre eglise et ceux du vingtième .. depuis le lundi treisiesme novembre jour de Saint Brice mil six cent soixante et dix neuf jusquà ce jourdhuy vendredi neufiesme febvrier mil six cent quatre vingt.
Les enterrements de Germain Dasniere, de Françoise Richard femme de Mathurin Hutin, Louis Milet agé d’environ 16 ans, les fils de Morin, Le Tricheux, petits enfants, Marie Baudouin femme de Henri, Mathurin Hutin, Jean Leblond denviron 18 ans, la veufve Biseau, la veufve Baron, Louis Gohon, l’enfant de Menans gendre de Bordeau, denviron 8 ans, la fille d’Emmanuel Richard denviron 8 ans, le fils de Bordeau de 17 ans, et de Jacques Pinguet âgé denviron 50 ans laboureur de Mauque Souri, l’enfant d’Emmanuel Vilfeu de cette paroisse, l’enfant de Louis Tireau, de Girard, de Demus
Plus ont esté enterrés au cimetière depuis le dict temps lundi treisiesme novembre jour de Saint-Brice mil six cent soixante et dix neuf jusqu’à ce jourd’huy vendredi neuf febvrier inclusivement mil six cent quatre vingt.
Les corps de Mathurin Chevillau, de Hester sa femme, de Denis Gervaise, de la veufve Luton, de la veufve Poilasse, de Jean Lebeau, la servante de Jean Vilfeu, lenfant de Louis Aubin, de la veufve Marie Isambert, de la servante d’Anthoine Bordeau âgée de 22 ans enterrée aux Corvées, et de Noël Bl… , de Louis Vignete son oncle, du lundi 12/02/1680
Après avoir reçu les sacrements en présence de leurs parens, amis, voisinset qui ont déclaré ne savoir signer de ce interpellées suyvant les ordonnances fait ce jourd’huy vendredi neufiesme febvrier mil sic cent quatre vingt.
Jacques Lesmelin.

Consécration d'un autel - bénédiction d'une sacristie

L'autel est d'un aspect noble et sévère, de style roman, surmonté d'un tabernacle que couronne un ciborium. La table repose sur des colonnes : sous les arceaux qui les relient, des apôtres, des patrons, des martyrs, se tiennent debout. (La voix de Notre-Dame de Chartres 07/11/1891)