Histoire des communes - Fiche personnalité

Personnalité

  • Louis Ange PITOU

  • Naissance : 1767

  • Décès : 1846

  • Profession : écrivain journaliste

  • 1 activité


Louis Ange PITOU

Louis Ange Pitou était un contre-révolutionnaire français, né à Valainville (commune de Moléans) à 5 km de Châteaudun (Eure-et-Loir), le 2 avril 1767, mort à Paris le 8 mai 1846.

Sous l'Ancien Régime il devint séminariste malgré lui.

Lorsque la Révolution éclate en 1789, Ange Pitou en profite pour s'émanciper et devenir journaliste au Journal général de la cour et de la ville. Il se fait remarquer par des brochures en faveur de Thomas de Mahy de Favras. Le 10 juin 1790, il est appelé aux Tuileries, où Marie-Antoinette d'Autriche le félicite pour sa fidélité envers le roi. Elle lui fait présent de son portrait en miniature et d'une somme d'argent. Conquis par la reine, Louis Ange Pitou va désormais consacrer sa vie à la défense de la monarchie. Ses libelles prolifèrent, il conseille - en vain - au roi de ne pas participer à la Fête de la Fédération du 17 juillet 1790, puis maltraite le souverain dans son pamphlet Le Quatorze juillet, le qualifiant de « monarque faible et indigne de l'auguste épouse qui le reçoit dans son lit ». Par la suite, il se retrouve rédacteur au Courrier extraordinaire, d'Antoine Rivarol, puis au Journal des mécontents.

Après la Journée du 10 août 1792, Louis Ange Pitou se cache. En septembre 1792, il publie La Révolution de 1792 qui deviendra plus tard le Journal historique et politique, le Journal français et le Courrier universel, journaux dont le royalisme ne se dément jamais et qui connaissent un succès fluctuant.

Journaliste, Louis Ange Pitou est également un agent royaliste qui communique avec les Vendéens et les Chouans. Après son arrestation en juin 1793, il parvient à se faire acquitter par le Tribunal révolutionnaire. Après le 9 thermidor an II (27 juillet 1794) qui voit la chute de Maximilien de Robespierre, Louis Ange Pitou s'attaque aux terroristes vaincus dans son Tableau de Paris, un vaudeville dont il fait publier dix épisodes. Dans L'Ami du peuple, journal créé par Jean-Paul Marat, et dont il est le principal rédacteur, il discrédite les Jacobins en exagérant leurs positions politiques dans ce journal supposé représenter leurs opinions. Sous la Convention thermidorienne (1795), il chante dans les rues et répand des refrains royalistes.

Sous le Directoire, Il échappe à l'arrestation après l'Insurrection royaliste du 13 vendémiaire an IV(5 octobre 1795) mais il est décrété d'arrestation après le Coup d'État du 18 fructidor an V (4 septembre 1797) il est condamné au bagne et envoyé en Guyane.

Après le Coup d'État du 18 brumaire an VIII (9 novembre 1799), Louis Ange Pitou est libéré et se retire de la vie politique.

Source : wikipedia


Source : Wikipédia

Saisie : René LHOTE

Dernière modification : 8 Septembre 2009