Histoire des communes - Fiche personnalité

Personnalité

  • Pierre DUBOIS

  • Naissance : 1749

  • Décès : 1815

  • Profession : Maire, chirurgien, propriétaire

  • 1 conjoint

  • 2 activités


Pierre DUBOIS

Les activités du maire

Le maire est un intermédiaire entre les citoyens et le sous-préfet. Il maintient l'ordre, mais il y a peu de travaux, probablement pas de budget. Pour agir il demande l'autorisation du sous-préfet. La mairie est installée dans une maison louée sur la place du marché.

23/12/1810

Canova, sculpteur en Toscane propose aux maires des bustes de sa majesté, l'Empereur.

Les charges de la commune sont trop importantes, le maire et les conseillers municipaux refusent cet achat avec regret, malgré "leur attachement inviolable à l'Empereur".

04/01/1811

Diverses dispositions sont prises pour éviter les accidents, illuminations et enlèvement des encombrements. Les charrettes ne doivent pas traîner dans les rues. Les dépôts faits dans les rues de fumiers, terres ou terreaux, doivent être enlevés dans les 8 jours qui suivent la publication du décret.

Les marchés du jeudi s'ouvriront à 8 heures pour les denrées, 11 heures pour l'avoine et 12 heures pour le blé. L'ouverture des marchés sera connu par un roulement de tambour.

07/02/1811

Le maire de la commune d'Authon informé que quelques bouchers de cette ville jettent dans les rues le sang des bestiaux qu'ils tuent, que d'autres individus n'ont pas le soin de faire vider en tems et lieu leurs fosses d'aisance. Signé DUBOIS.

Considérant que l'air exerce une grande influence sur la vie des hommes, qu'une police sage et prévoyante ne doit négliger aucuns moyens de lui conserver la salubrité
Arrête les dispositions suivantes :

Art 1e - il est fait défense à tous bouchers et autres de tuer des bestiaux ailleurs que dans leurs étaux, et autant que faire se pourra dans des étaux non ouverts sur rue.

Art 2e - Le sang des animaux doit être reçu dans des tines ou vaisseaux quelconques et être ensuite porté dans le jour, ainsi que les débris de l'abattage, au dehors, dans les endroits désignés par l'officier de police.

Art 3e - il est enjoint aux bouchers de laver le pavé de leur tuerie avec de l'eau, afin que s'il arrive qu'il y ait un écoulement dans la rue, il ne paraisse dans les ruisseaux que des eaux rousses et sans odeur.

Art 4e - il leur est fait défense de laver leurs trippes et autres viandes dans le douai, fontaine et mares de cette ville.

Art 5e - Les bestiaux dont les chairs sont exposées à la vente dans les boucheries doivent être sains. Pour cela il faut que les bestiaux aient été tués et ne soient pas morts d'eux mêmes et n'aient pas été étouffés.

Art 6e - Les chairs ne doivent pas être vendues chaudes, ni le même jour que les animaux ont été tués, parce qu'en cet état elles sont dures, de mauvais goût, difficiles à digérer, et qu'elles peuvent causer des fermentations dangereuses. Il ne faut pas non plus qu'elles soient gardées jusqu'à ce qu'elles se corrompent.

Art 7e - Il est défendu à tous bouchers de tenir des chandelles allumées dans son étal, puisque la lueur de ces chandelles, mêlée à la lumière naturelle, donne à la viande gâtée la même apparence de fraîcheur qu'elle aurait effectivement si elle était saine.

Art 8e - Il est enjoint à tous chapelliers, teinturiers et autres individus quelconques, de rejeter dans les rues les eaux provenant de leurs teintures, ou des eaux gâtées et corrompues, sans avoir soin d'y jeter au même instant quelques seaux d'eau claire.

Art 9e - Il leur est pareillement défendu de laver leurs laines et teintures dans le douai, fontaine et mares de cette commune.

Art 10e - Il est défendu à tout individu de laver à la fontaine quelque chose que ce soit, de jeter pierre ou quelque chose que ce soit, et généralement de s'en servir pour tout autre usage que de prendre de l'eau.

Art 11e - Il est défendu de toucher aux battoirs et cassettes (??) des laveuses, et notamment de les jetter dans le Douai.

Art 12e - Il est défendu de briser et même de déranger de place les sièges qui servent aux portes des maisons, ainsi que les voitures, berouettes, pièces de bois, pierres et autres objets étant dans les rues, places, chemins et promenades.

Art 13e - il est pareillement enjoint à tous particuliers de tenir leurs fosses d'aisance en bon état de manière à ne pas laisser couler aucunes matières. Ils doivent faire vider leurs fosses en tems et lieu, ayant soin de ne faire transporter les matières fluides que dans des tonneaux bien bondonnés et dans les lieux désignés par l'officier de police. Il est fait défense à tous vidangeurs de commencer leur travail avant 10 heures du soir et après 4 heures du matin.

Art 14e - tout contrevenant sera puni conformément au livre 4 du code pénal et même condamné à plus forte peine si il y a lieu.

Signé Dubois, publié en février 1811

02/05/1811

L'arrêté du 07/02/1811 concernant les chapeliers et teinturiers est rapporté. Il est remplacé de la façon suivante : Il est défendu à partir de la publication de cet arrêté à tous chapeliers, teinturiers et autres individus de jetter dans les rues , les eaux provenant de leur teinture, ainsi que toutes eaux gâtées et corrompues.

05/05/1811

Délibérations sur les fonds communaux qu'il serait possible d'affecter tant à la dotation d'un ancien militaire avec une fille pauvre et orpheline, qu'aux dépenses de la fête qui sera célébrée le 2 juin prochain, jour ou sa majesté le roi de Rome, auguste fils de sa majesté l'empereur des français sera baptisé.

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malgré toutes ces dépenses indispensables, il donnera à la fête la plus grande pompe, en priant Mr le sous-préfet de faire supporter les frais de dotation par toutes les communes du canton d'Authon, avec d'autant plus de raison que chaucune des communes se trouvera satisfaite de pouvoir partager cet avantage avec la commune d'Authon (N.D.L.R. !!)

18/05/1811

Antoine LAIGNEAU, garçon charpentier demeurant à Authon, ayant servi comme voltigeur au 9e régiment d'infanterie légère, ayant 40 ans de campagne, et Marie Louise CHUTAUD veuve SENECHAL, aubergiste à Authon, 36 ans, sont choisis à l'unanimité, pour être unis par le mariage le jour du baptême de sa majesté.

27/10/1811

Charles Marin MARTIN, propriétaire et ancien militaire, est nommé garde-champêtre pour trois années, avec un traitement annuel de 240 Frs.

13/12/1811

Les plus imposés de la commune sont : Jacques MARTIN dit FORTRIS, Denis MARTIN dit FORTRIS, Jean Louis GASSELIN,juge de paix, Mr De ROBETHON, pour 1812 Etienne Charles Marin MARTIN dit FORTRIS.

06/04/1812

Il y a 225 pauvres dans la commune :
- 79 au-dessus et en dessous de 10 ans
- 9 au-dessus de 15 ans
- 137 au-dessus de 20 ans

La commune accepte de participer pour 100 francs, à la construction d'un pont , au pont au cordier, commune d'Unverre.

02/07/1812

1200 francs seront utilisés pour la classe indigente ou les pauvres valides en état de serrer des cailloux ou pierres pour racommoder les chemins et les rues de cette ville, tel que le chemin de la Ferté qui est impraticable, la rue Basse et la rue du Mans, et le pont des Bordes qui demande des réparations urgentes. L'excédent de la somme sera distribuée chaque semaine aux pauvres invalides, à domicile.

06/12/1812

Joseph Placide HERPHELIN, ancien caporal du 15e régiment d'infanterie de ligne est nommé garde-champêtre, avec un traitement annuel de 240 Frs

12/12/1812

Le nombre des pauvres se monte à 300 en trois classes 90, 110 et 100.

02/02/1813

Réquisition : la commune doit fournir un cheval

25/03/1813

CERCEAU fils est nommé pour la poste aux lettres et paquet de la préfecture en remplacement de LAIGNEAU

06/04/1813

Les communes d'Authon-du-Perche et Les Autels-Tuboeuf réunies fournissent 6 chevaux.

29/08/1813

Nomination de Etienne Antoine CHATET ex-militaire, comme garde-champêtre en remplacement de MARTIN-FORTRIS démissionnaire.

30/09/1813

Fait l'envoi à Mr le sous-préfet de 18 fusils, 10 bayonnettes et 6 gibernes qui étaient restés à la mairie du temps de la révolution, et 4 donné à 4 jeunes gens qui se sont engagés volontairement.

Fin 1813-1814

Les réquisitions de chevaux se poursuivent... puis le foin, puis les voitures pour le transport des soldats blessés.

16/05/1814

" Je donne de tout mon coeur ma pleine et entière adhésion aux actes du gouvernement provisoire qui place sa majesté Louis XVIII sur le trône de ses ancêtres, et je lui jure obéissance, fidélité et de maintenir de tout mon pouvoir les lois du royaume, ainsi qu'à l'illustre famille royale des Bourbons.
Pierre DUBOIS"

08/04/1815

Les conseillers municipaux, l'instituteur et le garde-champêtre, jurent obéissance à l'empereur.

18/08/1815

Décès de Pierre DUBOIS, il ne tenait plus les registres depuis le 06/06/1815.


Source : Comptes rendus conseils municipaux

Saisie : Christiane BIDAULT

Dernière modification : 12 Novembre 2013

Vente d'une maison

Le 15 Novembre 1776, devant Me René François Jacques Barré, Notaire royal au Maine, paroisse de Dollon : furent présents le sieur Marin CHAILLOU, Bourgeois de la ville d'Authon y demeurant époux de Louise des TEUNIERES-du-perche son épouse; au sieur Pierre DUBOIS, Me en chirurgie demeurant ville d'Authon garçon majeur. A savoir une maison et ses dépendances située près le cimetière de la ville d'Authon, composée au rez de chaussée de deux chambres basses, un cabinet et une cuisine, cellier à coté d'une des deux chambres, bûcher au bout, grenier sur le tout, un jardin contenant en tout un demi-arpent joignant d'un coté les héritiers Peltier, la veuve et héritiers Jouavin, de l'autre coté la marre et le cimetière. A.D.S 4 E 39 69


Source : Actes notariés

Saisie : Monique MENARD

Dernière modification : 24 Août 2019