Histoire des communes - Fiche personnalité

Personnalité

  • Philippe LE JOLIS de VILLIERS de SAINTIGNON

  • Naissance : 1949

  • Profession : Sous-Préfet

  • 1 activité


Philippe LE JOLIS de VILLIERS de SAINTIGNON

Après des études primaires à l'école catholique de Boulogne, et des études secondaires au collège Saint-Joseph de Fontenay-le-Comte, Philippe de Villiers obtient une maîtrise de droit public à l'université de Nantes en 1971, puis le diplôme de l'Institut d'études politiques de Paris. Élève de l'ENA de 1976 à 1978 (promotion Pierre Mendès-France), après un stage à la préfecture de la Corrèze, il intègre le corps préfectoral à la sortie de l'école et est nommé directeur de cabinet du préfet de Charente-Maritime. Entre-temps, il aurait été brièvement proche de la Nouvelle Action royaliste, branche dissidente de la Restauration nationale.

En 1977, il est à l'origine du spectacle du Puy du Fou, sur le site du château du même nom, que le conseil général de Vendée achète au prix du terrain (800 000 francs pour 30 hectares)[réf. nécessaire]. Il y met en scène une « cinescénie », qui devient rapidement l'un des plus grands spectacles son et lumière en France. Tous les vendredis et samedis soir d'été, des bénévoles et des professionnels retracent l'histoire de la Vendée et du château du Puy du Fou. On y voit notamment des scènes du conflit vendéen lors de la Révolution française. Le spectacle est un succès populaire. Il accueille un million de spectateurs par an et est doublé depuis 1989 d'un parc d'attractions (« Le Grand Parc ») doté de nouveautés chaque année. L'édition 2006 est un grand théâtre équestre (3 000 places assises) où se déroule un spectacle de cape et d'épée intitulé Mousquetaire de Richelieu. Le succès du spectacle lui vaut d'apparaître dans l'émission de télévision de vulgarisation économique Vive la crise !, en février 1984, aux côtés de l’acteur Yves Montand et de l'ancien commissaire au plan Michel Albert, comme un exemple de réponse à la crise économique par l’esprit d'entreprise.

Sous-préfet de Vendôme (Loir-et-Cher), il demande une mise en disponibilité au lendemain de la victoire de François Mitterrand à l’élection présidentielle de mai 1981, pour ne pas servir un pouvoir de gauche avec lequel il se dit en profond désaccord. Grâce à ses nombreux appuis,il devient alors délégué général de la Chambre régionale de commerce et d'industrie des Pays de la Loire.

En novembre 1981, tirant profit de la décision de François Mitterrand d'autoriser les radios libres, il crée aux Herbiers la station Alouette FM, avant d'en laisser la présidence à son frère Bertrand. En 1982, il fonde Alouette Hebdo. Puis, en 1984-1985, il démissionne de l'administration après avoir créé en 1984 une école privée de communication, Sciencescom, initialement fondée sous l'appellation Fondation pour les arts et les sciences de la communication.


Source : Wikipédia

Saisie : Christiane BIDAULT

Dernière modification : 8 Février 2012