Histoire des communes - Fiche personnalité

Claude Pierre Gabriel de FONTENAY

Claude Pierre Gabriel de FONTENAY est reçu page du roi en sa grande écurie en 1738, puis il est devenu officier de cavalerie, a participé à la campagne de Bohême (guerre de succession d’Autriche), sans doute dans le régiment d’Egmont. Il a quitté l’armée après son mariage puis a été pendant un certain temps inspecteur des haras dans la généralité d’Orléans enfin intendant du duc de Luxembourg pour son château de Châtillon-sur-le-Loing (actuellement Châtillon-Coligny).

Il était seigneur de la Noue, le Breuil, les Taillis (paroisse de Marchéville), de Vimais (orthographes diverses) et Vionnay (hameaux voisins dans la paroisse de Thimert) puis de la Bretonnière (paroisse de Coudreceau), les Chapizeaux (paroisse de Combres), le Bois de Logny (paroisse de Frétigny), Plainville et La Bruyère (paroisse de Marolles). Il a hérité de Plainville en 1746 au décès de sa marraine qui tenait ce fief de son mari Pierre de Voré. Il semble avoir vendu ses propriétés éloignées de Marolles (à Marchéville et Thimert) pour acheter des terres à proximité de son nouveau fief (à Coudreceau, à Combres et à Frétigny).

Il a cédé ces propriétés à son fils Henry lors de son mariage en 1777 (contrat signé le 19 janvier 1777 auprès de Maître Gervaize, notaire à Tours).Il habitait Paris à ce moment-là (rue Popincourt, paroisse Sainte Marguerite). Lorsqu’il siège à l’assemblée de la noblesse du bailliage de Montargis en 1789, il est désigné simplement comme chevalier, ancien page du roi en sa grande écurie et ancien inspecteur des haras.

De son deuxième mariage avec Marie Louise Antoinette David, née le 13 novembre 1751 à Margon (lieudit Ozée), il a eu deux filles mortes jeunes (sans doute en 1793 pour l’ainée et vers 1797 pour la plus jeune ; ces deux enfants sont décédés pendant l’émigration, il sera très difficile de trouver des dates précises). La date du second mariage n’a pas été retrouvée mais il a dû être célébrée dès la fin de 1782 ou 1783.

Il a émigré peu après le début de la révolution et s’est enrôlé quelque temps dans l’armée de Bourbon jusqu’au siège de Maastricht ,semble-t-il (il avait alors plus de soixante-dix ans). Il a connu ensuite, avec son épouse, une vie difficile aux Pays Bas puis en Irlande.

Il est rentré en France après le coup d’Etat du 18 brumaire (mais la date précise n’est pas connue) et a été hébergé par sa nièce, Marie-Reine-Victoire de Durcet, épouse de M. Jean-Joseph Le Conte de Nonant, dans son château de Poncé sur le Loir où il est décédé le 22 germinal an XI. Il a été inhumé à Poncé dans une tombe voisine de celle de sa sœur.