Histoire des communes - Fiche personnalité

Personnalité

  • Clément Philibert Léo DELIBES

  • Naissance : 1836

  • Décès : 1891

  • Profession : Compositeur, officier de la légion d'honneur

  • 3 activités


Clément Philibert Léo DELIBES

 

Le Figaro 17/01/1891 (Extraits)

De nombreux deuils avaient déjà attristé l'année qui commence à peine, mais la plus douloureuse des surprises vient d'ajouter à la lugubre série une perte irréparable : Léo Delibes est mort.

Delibes, l'artiste aimé, plein de vie, de jeunesse encore, et de vaillance, vient d'être emporté par une atteinte soudaine et implacable.

Vie de Léo Delibes

Son grand-père maternel, BATISTE, est un baryton qui commence sa carrière au théâtre Favart en juin 1799. Ensuite il chante à l'opéra comique pendant 23 ans, et prend sa retraite en 1822. Il a deux enfants, Clémence née en 1808, pianiste de talent, et Antoine Edouard BATISTE, né en 1820, qui deviendra organiste.

Arthur Pougin, dans "la nouvelle revue" , écrit que Clémence avait quitté Paris par suite de son mariage, mais à la naissance de sa fille, Elisabeth Berthe, le 12/09/1834 à Saint-Germain-du-Val, elle n'est pas mariée, de même à la naissance de son fils Clément Philibert Léo. Son compagnon, de 25 ans son aîné, rentier, reconnait les 2 enfants à la naissance. La fille meurt à la Flèche, chez sa nourrice. Les parents habitent dans le quartier Saint-Jacques.

Toujours d'après Arthur Pougin, Léo Delibes aurait perdu son père à l'âge de 11 ans. L'acte de décès ne se trouve pas dans les registres de la Flèche, ses parents se sont peut-être séparés ?

En 1847, Clémence regagne Paris, et emménage rue du Bouloi avec son fils. Léo a appris le solfège avec sa mère. Il est turbulent et joueur, et il doit maintenant s'adapter à sa nouvelle vie. Son oncle le place chez Tariot, professeur un peu sévère, et en 1849 il remporte un second prix de solfège.

Enfant de choeur à la maîtrise de la Madeleine, avec sa voix de soprano, il est appelé à fait partie d'un choeur à l'opéra. En 1850 il entre dans la classe de piano de Le Couppey, puis il devient élève de Bazin pour l'harmonie, de Benoist pour l'orgue, et d'Adolphe Adam pour la composition.

Pour gagner sa vie il entre en 1853 au Théâtre-Lyrique, comme accompagnateur, et il tient une place d'organiste à l'église Saint-Jean-Saint-François.

Il a dix-neuf ans lorsqu'on lui demande de composer la musique d'une saynète appelée "Deux sous de charbon" qui devait se jouer aux Folies-Nouvelles. Pendant les quinze années qui suivirent il composa de nombreuses opérettes : Deux vieilles gardes, Six demoiselles à marier, M. de Bonne-Etoile, etc....

Vers 1864 il est second chef des choeurs à l'Opéra, et à trente ans il est un compositeur coté, applaudi tour à tour dans six théâtres. A sa mort il est membre de l'institut et professeur de composition au Conservatoire. Elu Membre de l'Académie des Beaux Arts en 1884, il est aussi officier de la légion d'honneur.

Source : La Nouvelle Revue article d'Arthur Pougin et registres d'état civil

Son oeuvre

Ballets :
La Source (1866), avec Léon Minkus
Coppélia (1870)
Sylvia (1876)
Opéras :
Monsieur de Bonne-Étoile (1860)
Le Roi l’a dit (1873)
Jean de Nivelle (1880)
Lakmé (1883)
Kassya (1893, posthume)
Opérette :
Deux sous de charbon (1856)
Deux vieilles gardes (1859)
L'Omelette à la Follembuche (1859)
Le Serpent à plumes (1864)
L'Écossais de Chatou (1869)
Mélodies :
Les Filles de Cadix
Églogue
Bonjour, Suzon !

Source : Wikipédia


Saisie : Christiane BIDAULT

Dernière modification : 2 Juin 2008