Histoire des communes - Fiche personnalité

Personnalité

  • Michel NEY

  • Naissance : 1769

  • Décès : 1815

  • Profession : duc d'Elchingen, prince de la Moskowa, maréchal d'Empire, propriétaire

  • 1 conjoint

  • 1 activité


Michel NEY

 

L'homme

Michel Ney (1769-1815), héros de la bataille de Borodino et de la traversée de la Bérézina, était fils d'un tonnelier de Sarrelouis, une cité fondée par Louis XIV et fortifiée par Vauban

Il était grand, pour son époque, 5 pieds 6 pouces soit environ 1,78m ; il avait le teint clair, les yeux bleus et les cheveux bouclés d'un blond tirant sur le roux, d'où ses nombreux surnoms « le lion rouge », « Michel le rouge », « le rougeaud ». Brillant cavalier, excellent escrimeur, il était aussi un très bon joueur d'échecs à tel point que le 1er joueur de France, Deschapelles, avait souhaité se mesurer à lui. Il aimait aussi jouer de la flûte, surtout des airs folkloriques, sans pour autant connaître le solfège.

Il n'aimait guère les mondanités, se sentant mal à l'aise dans les salons et refusant de porter l'habit à la française avec jabot et manchettes brodées. Il préférait de beaucoup la campagne, sa propriété de la Malgrange, près de Nancy et surtout son domaine des Coudreaux près de Châteaudun.

Le militaire

Engagé volontaire en 1788, d'un naturel très simple, il gagna le surnom de «Brave des Braves» et devint général en 1796. Il s'illustra à Hohenlinden sous les ordres de Moreau avant de devenir maréchal lors de la grande promotion de mai 1804.

Il fut fait duc d'Elchingen après la campagne d'Allemagne (1805) et prince de la Moskowa après celle de Russie (1812) où son courage et sa détermination avaient fait merveille.

Fort de ses États de service pendant la campagne de France, il s'enhardit à proposer l'abdication à Napoléon réfugié au château de Fontainebleau (18-20 avril 1814).

Le 6 mars 1815, il reçut, à sa terre des Coudreaux, un ordre du maréchal Soult, ministre de la guerre, qui lui prescrivait de se rendre immédiatement dans son gouvernement de Besançon.

Le 7 mars, de passage à Paris, il apprit le débarquement du Golfe-Juan et il promit à Louis XVIII, qui l'avait nommé pair de France, de «ramener l'usurpateur dans une cage de fer». Mais il se laissa emporter par l'émotion à Auxerre le 18 mars 1815 et tomba dans les bras de l'empereur.

A ses excuses, Napoléon répondit : Vous n'avez pas besoin d'excuses. Votre excuse, comme la mienne, est dans les événements, qui ont été plus forts que les hommes».

Il fit de son mieux à Waterloo sans parvenir à sauver la journée… ni à trouver la mort. Lors de la deuxième Restauration, il fut traduit devant la Chambre des Pairs pour trahison. Comme sa ville natale venait d'être cédée à la Prusse, il pouvait utiliser une esquive juridique pour échapper à sa condamnation. Mais il rejeta cette idée : Je suis né Français, je veux mourir Français !»

Le maréchal refusa donc de se dérober et devant le peloton d'exécution, près de l'Observatoire de Paris, le 7 décembre 1815, il eut même le cran de commander : Soldats, droit au coeur !»

Une statue a été élevée par Rude sur le lieu de son exécution. Michel Ney fut le seul maréchal d'Empire exécuté à la Restauration (Gabriel Vital-Durand).

Source : Wikipédia, le Maréchal Ney par Henry Welschinger, site internet du Sénat et site internet http://www.herodote.net/


Saisie : Christiane BIDAULT

Dernière modification : 2 Juin 2008