Histoire des communes - Fiche personnalité

Personnalité

  • Jacques Hippolyte MAUNOURY

  • Naissance : 1824

  • Décès : 1899

  • Profession : avocat, substitut du procureur, député

  • 4 activités


Jacques Hippolyte MAUNOURY

 

député de 1876 à 1889, il fut d'abord avocat à Chartres, et y devint substitut, du procureur de la République en 1848.

Candidat a l'Assemblée législative, dans l'Eure-et-Loir, le 8 juillet 1849, il échoua avec 2,838 voix contre 22,792 à l'élu, M. Britfault, 1,141 à M. Raimbault et 422 à M. Ropton.

Il donna sa démission de substitut après le coup d'Etat du 2 décembre, alla en Egypte, où il fut, de 1863 à 1867, avocat-conseil de la compagnie du canal de Suez. Secrétaire de Nubar-Pacha, il prit une part importante à la réorganisation judiciaire de l'Egypte et à l'introduction dans ce pays des lois et de la jurisprudence françaises.

En 1870, au moment de la guerre, il se fit nommer secrétaire général de la préfecture d'Eure-et-Loir. Après la paix, il retourna en Egypte et représenta le gouvernement égyptien devant la commission internationale du Caire et devant celle de Constantinople. De retour en France en 1874, après la chute de Nubar-Pacha, il entra dans la politique.

Elu député, le 20 février 1876, par la 2e circonscription de Chartres, avec 7,623 voix (13,019 votants, 16,229 inscrits) contre 5,236 à M. de Gouvion Saint-Cyr, il siégea à la gauche républicaine et fut l'un des 363 députés qui refusèrent de voter l'ordre du jour de confiance demandé par le ministère de Broglie. Réélu, le 14 octobre 1877, par 8,399 voix (13,982 votants, 16,355 inscrits), contre 5,382 voix à M. le comte de Maleyssie, et, le 21 août 1881, par 8,443 voix (12,471 votants, 16,461 inscrits), contre 3,799 à M. Roussille, il appuya de ses votes les ministères républicains. Porté sur la liste républicaine d'Eure-et-Loir aux élections du 4 octobre 1885, il fut élu, au second tour (18 octobre), par 37,664 voix (63,940 votants, 81,439 inscrits). Il reprit sa place à gauche, approuva la politique scolaire et coloniale du gouvernement, vota pour l'expulsion des princes, et, dans la dernière session, pour l'établissement du scrutin d'arrondissement (11 février 1889), contre l'ajournement indéfini de la révision de la Constitution, pour les poursuites contre trois députés membres de la Ligue des patriotes, pour le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse, pour les poursuites contre le général Boulanger.


Source : Dictionnaire des parlementaires Français 1789-1889

Saisie : Christiane BIDAULT

Dernière modification : 12 Janvier 2013