Histoire des communes

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Souesmes

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Ensuite la région de Souesmes devint la propriété des évêques d'Auxerre qui firent construire, à l'emplacement de l'église actuelle, un oratoire dédié au culte de Saint-Julien, saint sous la protection duquel le village est encore placé.

Au Moyen-âge, Souesmes passa sous la domination des Seigneurs de la Ferté-Imbault, puis de Vierzon qui y a édifié une forteresse dans la vallée de la Petite Sauldre ; on peut encore admirer sur la route de Pierrefitte ce château qui fut profondément transformé au cours des siècles : construction des 2 tours d'angle à mâchicoulis vers la fin du XIIe siècle, construction de 2 ailes du style Louis XIII au XVIIe siècle.

En 1451, Souesmes qui jusqu'alors avait subi l'emprise du Duché de Berry, fut rattaché au Comté de Blois et tomba dans le domaine royal en 1498, à l'avènement au trône de Louis XII. Au XVIIIe siècle, Souesmes passa entre les mains de plusieurs familles de la noblesse de robe (Conseillers au Parlement de Paris).

A la Révolution, cette paroisse demeura dans la réaction au régime révolutionnaire : elle fut un centre de la "Petite Vendée du Sancerrois", sous l'influence de son curé, l'abbé Bataille qui fut un chef chouan.

Au XIXe siècle, les maladies frappant les moutons, unique richesse de cette contrée, et l'abandon de la voie Orléans-Bourges, lié au développement du chemin de fer, furent autant d'éléments qui précipitèrent le déclin de cette commune : la guerre de 14-18 lui porta un coup fatal en la vidant de 88 hommes jeunes.

Au cours de la dernière guerre, Souesmes fut le théâtre de combats acharnés, comme le rappelle le monument du Maquis, élevé sur les lieux-mêmes du combat du 17 juin 1944.

Aujourd'hui, Souesmes compte 1139 habitants, la commune ne se dépeuple plus : c'est le signe qu'elle a su retenir sur place, malgré la disparition presque totale de l'agriculture, une population désireuse de vivre dans un cadre agréable.

Histoire

198 km de Paris, 56 km d'Orléans, 35 km de Romorantin, Souesmes se situe dans le canton de Salbris, à l'extrémité sud-est du Loir-et-Cher, au croisement du CD 724 et du CD 126. Petite bourgade typiquement solognote, la commune de Souesmes s'étend sur plus de 12 km d'est en ouest et couvre près de 10.000 hectares, ce qui en fait l'une des communes les plus étendues de France.

Souesmes n'a jamais joué, dans l'histoire, un des premiers rôles, pourtant les trouvailles archéologiques et divers documents prouvent que Souesmes est une très vieille cité qui fut toujours très vivante au cours des siècles.

Des silex taillés, des meules à grain de l'époque néolithique, des urnes à incinération et de nombreuses tombelles ou tumuli (ex. la Butte dans le Parc Public de la Taille des Ponts) attestent que le territoire de l'actuelle commune de SOUESMES fut occupé depuis la préhistoire.

En 52, avant Jésus-Christ, Jules César, après avoir pillé et brûlé Orléans (Genabum), se dirigea vers Bourges (Avaricum) et pénétra sur le territoire des Bituriges : les gaulois adoptant sur la recommandation de Vercingétorix, la politique de la terre brûlée, il ne fait pas de doute que les fermes de la région aient été livrées aux flammes.

Après cette période troublée, ce fut ensuite la '' Paix Romaine'' et Souesmes occupa une position privilégiée sur la voie romaine, au carrefour de la voie Tours Auxerre, elle connut une activité intense comme en témoignent les poteries et monnaies gallo-romaines découvertes sur les bords de la rivière, la Petite Sauldre, ou à proximité de la voie romaine.

Les invasions barbares des IIIe et IVe siècles ravagèrent à nouveau le territoire : les vestiges de cette époque sont souvent mélangés à du charbon de bois et à des cendres.

Légendes – Les limites contestées de Souesmes.

Souesmes est une grande commune dont les limites arrivent tout près de Salbris. Et, plusieurs légendes sont attachées à ce phénomène. Elles ont toutes pour origine une compétition entre les saints-patrons des communes du voisinage.

On raconte ainsi que dans les temps très lointains, Saint-Georges, patron de Salbris, et Saint-Julien, patron de Souesmes, se réunirent pour définir les limites de leurs deux paroisses. Ils tombèrent d’accord pour que Saint-Julien lança son marteau et que là où il tomberait serait la frontière des deux paroisses. Alors Saint-Julien lança son marteau qui tomba très prés de Salbris et dit la légende « serait allé beaucoup plus loin si Saint-Georges ne lui avait pas retenu le bras". Les historiens locaux doutent que cette légende puisse expliquer la limite de Salbris et de Souesmes puisque le point le plus rapproché est encore distant de six kilomètres de ce dernier village.

Il apparaît donc que cette légende compétitive entre saints patrons serait plutôt attachée aux limites entre Souesmes et Pierrefitte-sur-Sauldre. Et là, la confrontation oppose Saint-Julien et Saint-Eutrope.

Bien souvent dit encore la légende, des altercations naissaient entre l’un et l’autre puisqu’il n’y avait pas de limite entre les deux paroisses. Un jour, l’idée vint à Julien, qui était grand, maigre et vif de proposer à Eutrope qui était petit, gros et malhabile, le challenge suivant.
« Nous partirons quand il sera midi à l’horloge de notre clocher et irons à la rencontre de l’un et l’autre et là où nous nous rencontrerons sera la limite de nos deux paroisses ».

Au jour convenu, chacun partit et lorsque Eutrope fut arrivé péniblement à la Grande Sauldre qu’il ne put franchir, il y rencontra Julien qui avait lui parcouru aisément les sept kilomètres séparant son village de la rivière. C’est ainsi que le cours d’eau devint la limite des deux paroisses.


Source : Site internet de la commune

Saisie : Philippe DESHAYES

Dernière modification : 8 Août 2023

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