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Vieuvicq

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Vieuvicq avant la révolution

En 1041, Vieuvicq s'appelait Vetus-Vicus, son territoire dépendait en partie de Notre-Dame de Chartres, son origine fut un prieuré.

C'est entre 1048 et 1060 qu'eut lieu la fondation du prieuré de Vieuvicq.

Trois frères, Robert, Umbault et Geoffroy, fils d'Umbault de Vierzon, furent les fondateurs du prieuré de Vieuvicq. Umbault leur grand-père, possédait à Vieuvicq un domaine étendu, dont il avait donné une portion à la Cathédrale de Chartres, le reste passa à ses enfants. Umbault, deuxième du nom, l'un deux, transmis le domaine de Vieuvicq à ses trois fils. Les fils prirent successivement l'habit monastique à Marmoutiers. Geoffroy, le plus jeune, entre les mains duquel était revenue cette partie de l'héritage paternel, en renonçant au siècle, fit donation de Vieuvicq à Marmoutiers, avec le consentement de ses deux frères. Il eut soin de faire confirmer cet acte par ses fils, Arnault, Umbault, Geoffroy, Robert et par sa fille, Hildesinde, par ses neveux et par ses nièces. Ainsi fut fondé le prieuré de Vieuvicq. (Source : cartulaire de Marmoutiers pour le Dunois)

En 1290, Vieuvicq était désigné Vievy ; Viezy en Dunois en 1348 ; Vielvy en 1586 ; Vieulxvy en 1605 ; Vieulvy en 1640 ; Viefvy en 1660 et Saint-Martin de Vieuxvic en 1736.

Au douzième siècle Vieuvicq était clos de murs et défendu par une forteresse.

Un de ses plus anciens hameaux, formant maintenant le territoire de la commune de Vieuvicq est Laleu, dont une partie dépend de la commune d'Illiers.

Ce territoire appartenait à Umbault, déjà nommé, dont les possessions dans le Dunois sont qualifiées "d'Alleu", terme quelquefois synonyme d'héritage : mais quelquefois aussi servant à désigner un bien exempt de toute sujétion féodale, apte au partage, en opposition avec l'expression "feudum", terre ou fief noble

Vieuvicq au XIXe siècle

Vieuvicq est une petite commune faisant partie du canton de Brou et de l'arrondissement de Châteaudun.

La ligne de chemin de fer de Paris à Bordeaux la traverse dans sa partie ouest. La gare se trouve à 1200 mètres du bourg.

Lorsqu'on suit la route qui de la gare conduit au bourg, on peut, d'un coup d'oeil, embrasser tout le territoire de la commune.

Le bourg se trouve à peu près au centre, sur un petit plateau qui sépare les deux rivières, la Thironne et la Foussarde.

La Foussarde termine brusquement le plateau. Elle arrose la partie sud de la commune. C'est une petite rivière coulant tranquillement entre deux rangées de saules et de peupliers, rivière tellement peu large qu'en certains endroits on la franchit aisément à pieds joints, peu profonde aussi , mais dont les bords ombragés procurent une agréable fraîcheur.

La rivière coule dans le fond d'une petite vallée assez encaissée ; les terrains se relèvent ensuite pour former un autre petit plateau qui sépare la Foussarde de l'Ozanne.

Cette partie de la commune est assez boisée ; les champs sont plantés de pommiers ; les haies n'existent pas. Ce n'est donc pas encore le Perche, mais ce n'est plus la Beauce.

Tel qu'il est, ce pays a son charme et ses avantages ; la population est laborieuse, tranquille et essentiellement agricole. Toutes les familles cultivent et presque toutes possèdent. Aussi rencontre-t'on peu de journaliers.

Déjà avant la révolution de 1789 quelques familles de paysans étaient propriétaires de quelques arpents. La vente des biens du Prieuré, de la fabrique, et tout dernièrement encore de la ferme du Buisson, a permis au grand nombre d'acquérir quelques parcelles de terre. La culture a donné à tous ces travailleurs une bonne aisance qui suffit à leurs goûts simples et modestes.

La fertilité du sol est remarquable, on ne trouve presque pas de terres de médiocre qualité.

Peut-être est-ce à cause de cette aisance générale des habitants qu'il faut attribuer, dès 1857, la présence assez régulière à l'école, d'une grande partie des enfants de la commune.

Cet amour de l'instruction n'a fait que grandir, les absences causées par l'insouciance ou la mauvaise volonté des parents sont excessivement rares.

Source : Monographie scolaire par Louis René Dupuit instituteur à Vieuvicq en 1893.


Source : Monographies

Saisie : Christiane BIDAULT

Dernière modification : 28 Juin 2012

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