Histoire des communes

Lieux-dits Rues Immeubles Légion d'honneur Recensements Documents Espace adhérents

   

Courville-sur-Eure

  • 3103.jpg

Courville 1854

Courville appartient à l'arrondissement de Chartres; c'est un chef-lieu de canton composé de 16 communes, situées en partie dans la Beauce, en partie dans le Perche. Ce bourg est bâti sur le versant d'un coteau au pied duquel coule la jolie rivière de l'Eure; il est traversé par la route impériale de Paris à Nantes et par la route départementale de Paris au Mans; sa population est de 1653 habitant. C'est la patrie de Panard, l'un des plus joyeux chansonniers du bon vieux temps. Agricole, industriel et commerçant, ce pays trouve un débouché facile à ses nombreux produits dans trois foires annuelles et un marché hebdomadaire.

Courbeville, (Corbevilla, Curva Villaà ou Courville, comme l'on dit aujourd'hui, est l'une de ces anciennes baronnies de la Beauce, dont l'origine et la première histoire se perdent dans l'obscurité des premiers siècles de la féodalité. En parcourant les rues de ce bourg, on pourra retrouver encore quelques traits de sa physionomie du moyen âge dans quelques vieilles maisons à ressauts, à poutres apparentes, sculptées de figures tour à tour mystiques, grotesques et grimaçantes. Mais ces vieilles demeurent de nos pères commencent à disparaître devant l'inflexible alignement de la voirie et à se masquer sous le crépi et le badigeon modernes.

Les premiers seigneurs de cette baronnie y possédaient un château fort qui, dans le cours du XVe siècle, fut ruiné par les Anglais; au pied du monticule que lequel il était assis, les barons du XVIe siècle avaient bâti un château de plaisance que la Révolution à fait disparaître. Dernier débris de la puissance féodale, respectée par le temps et par les guerres, une vieille tour, le Brigantine, était demeurée debout, encore solide et inébranlable en apparence; mais la bande noire, à laquelle rien de résiste, l'a démolie en 1818 : il ne reste plus que des ruines insignifiantes de ces deux vieux manoirs. La Révolution fit aussi disparaître, non loin du château, l'église paroissiale Saint-Nicolas, fondée au XIe siècle, de sorte que Courville ne possède plus, sur sa place principale, qu'une chétive chapelle, et, en dehors de ses murs, l'église paroissiale actuelle, dédiée à Saint-Pierre et Saint-Paul.

La terre de Courville fut érigée en marquisat en faveur d'un des fils de Sully.

Source : Guide-itinéraires de Paris au Mans par Auguste Moutié (1854)


Source : Guide touristique

Saisie : Christiane BIDAULT

Dernière modification : 15 Février 2012

Statistiques  
     
  Écoles
 
  Commerce & industrie
 
Châteaux  
   
Relevés CRGPG Cartes CRGPG Liste des communes Communes & hameaux

Contact Histoire | Plan du site