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Courtalain

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Courtalain se situe à la bordure est du Perche-Gouët. Au 16e siècle le toponyme était CURIA ALANI (la cour d'Alain), peut-être le Seigneur du lieu s'appelait-il ainsi ?

Sa toute petite superficie (28ha) a été portée à 247 ha en 1846, par amputation de la commune de Saint-Pellerin, sous le prétexte que Courtalain se développait grâce à l'amélioration de la route Châteaudun-Le Mans ...

L'église du 16e siècle est dédiée à Saint-Jean-Baptiste. Elle a été restaurée en 1809, puis le clocher en 1858. L'édifice conserve quelques beaux éléments du 16e siècle : une Pieta et un tableau "le Rosaire". Une plaque murale extérieure rappelle les noms des soldats tués lors de la défense de Courtalain pendant la guerre de 1870.

Le château aurait été construit en 1483 par Guillaume d'Avaugour, puissant seigneur de Courtalain et Bois-Ruffin et chambellan de Louis XII. Pillé par les Huguenots en 1562, il fut rénové au 19e siècle par la famille de Montmorency, dont les descendants habitent toujous les lieux. Il est classé monument historique et se visite partiellement pendant l'été.

Courtalain est aussi le lieu de naissance d'un artiste-peintre-paysagiste, François-Edmé RICOIS (1795-1881). Celui-ci exécuta près de 150 toiles répertoriées (huiles, aquarelles ...) dont certaines représentent Courtalain, Lanneray, Châteaudun. Quelques musées de la région en possèdent.

Courtalain figure dans l'histoire de France à plusieurs titres :
- en 1546 François 1er crée 4 foires par an
- en 1589 le roi de Navarre (futur Henri IV) arrive à Courtalain ; il est reçu
au château
- en 1658 Louis XIV modifie les dates des foires ; de nos jours seule la foire de la Sainte-Catherine subsiste
- en juin 1944 la gare et le viaduc du chemin de fer furent bombardés une quinzaine de fois par les alliés qui voulaient couper la route aux Allemands

Actuellement Courtalain compte 569 habitants. Cette petite bourgade a perdu 32% de sa population depuis le 20e siècle. Comme toutes les communes rurales d'Eure-et-Loir, cette régression a commencé dès la fin de la première guerre mondiale.

Outre l'église et le château, on peut y voir un témoignage du Néolithique (4000 ans avant J.C.) : un ancien polissoir appelé "la griffe du Diable" en raison d'une légende qui lui est rattachée.

Il y a également un très joli lavoir récemment remis en état.

Enfin la rivière l'Yerre, permet aux pêcheurs de se livreur à leur occupation favorite et aux promeneurs de passer un moment de détente sur ses rives.


Saisie : Jacqueline PANAIS

Dernière modification : 10 Septembre 2007

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