Histoire des communes

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28/10/1620 - Bénédiction d'une cloche

Le vingt huitiesme d'octobre feste St Symon et Jude mil six cent vingt heure de trois heures après midy fut par moy soubzsigné curé de l'église paroissiale Saint-Médard de Chasteaudun a la requeste de honnestes personnes Jehan Berry, Georges Potty, et Jehan Brethon, gagiers et proviseurs de la dite église benist et consacré à Dieu une cloche pour servir à la dicte église sur laquel sont escripts les noms, surnoms et qualittes des parrains et marraines ensemble des gagiers et moi soubzignés, desquels parrains et marraines les noms sont révérent père en Dieu Messire René de la Ferté pbre conseiller et premier ausmonier de la reyne mère du roy Abbé de l'abbaye de la Magdeleine de Chasteaudun venerables et discrettes personnes Me Laomer Arrault aumosnier de Monseigneur le duc de Longueville et provost de la Sainte Chapelle du Dunois et François Camus docteur en droit canon principal du collège de chasteaudun et curé de Chastillon. Les marraines sont honorables dames Magdeleine Massuau femme de honorable homme Me Charles Mingres advocat au dit Chateaudun, Marie Girardot femme de Michel de Bonsergeant escuier sieur de la Hauldrière contrôlleur ordinaire des guerres et honneste fille Agnès Couppé fille de noble homme Toussaint Couppé huissier de la chambre aulx deniers de la reyne mère du Roy.

25/07/1628 - Bénédiction d'une cloche

Le mardi vingt cinqme jour de juillet feste St Jacques mil six cent vingt huit heure d'un heure apres midy a esté par moy soubzné curé de St Médard de Chasteaudun à a requête d'honnestes personnes Pierre Chavigny et Nicollas Rebours et ....... de la dite église beniste et consacrée a Dieu une cloche pour servir a la dite église sur laquelle sont escrit les noms, surnoms et qualité des parrains et marraines ensemble, les dits gagers et moy .... des parrains et marraines les noms sont venerable et discrette personne Mre Pierre Motays pbre de la Sainte Chapelle de Dunois, Charles de VASSAY chevallier sieur de la Roche Mabille, noble homme Jacques Costé sieur de L'ormoy, lieutenant général du bailliage du Dunois, Damoiselle Magdeleine de Varde femme de Jacques Le Jay escuyer sieur de Luz, bailly de Dunois, Claude Bellin femme de noble homme Pierre Duguey commissaire de l'artillerie du roy et Catherine Garnier fille de noble homme Garnier conseiller et maître des requestes de la regne mère du roy, et de dame Catherine Bourgois ses père et mère.

07/06/1708 - Bénédiction d'une cloche

L'an mil sept cent huit le septième juin, jour de la feste Dieu, a esté béniste une cloche qui a pour nom de Sainte Marie par moy Jean Tribotté pbtre curé de Saint-Médard à la diligence d'honnorables hommes Michel Drouin et Simon Courgibet gagers laquelle a eu pour parrain honnorable homme Michel Rousset officier de feue mademoiselle d'Orléans de cette paroisse, et pour marraine Madame Marguerite Marchant femme du dit Sieur Michel Drouin gager, qui ont signé avec moy le présent acte. (1680-1716 page 180)

07/06/1708 - Bénédiction d'une cloche

L'an mil sept cent huit le septième juin jour de la feste Dieu a esté béniste une cloche qui a pour nom Saint Médard par moy Jean Tribotté pbre curé de Saint-Médard à la diligence d'honnorables hommes Michel Drouin, et Simon Courgibet gager, laquelle a eu pour parrain Michel Preville marchand hoste de la Croix d'Or de cette paroisse, et pour maraine madame Marie Varie femme du Sieur Simon Courgibet aussy gager qui ont signé avec moy le present acte.

23 octobre 1689 : Décès d'une huguenote.

"Le dimanche 23ème octobre 1689 a esté faicte un rumeur non pareille dans cette paroisse en raison du déceds d'une nouvelle convertie nommée Anthoinette MARET, néantmoins huguenotte en l'âme, quoyqu'elle aye donné des marques de mourir en la religion catholique, apostolique et romaine, parceque elle pouvoit estre sifflée par deux huguenottes que je trouvai auprès du feu dans la mesme chambre où ladite nouvelle convertie estoit malade, l'heure de minuit. A l'égard de la confession, je n'y trouvai point de matière, d'autant qu'elle me dit n'avoir commis aucun péché; jugez si de là on en peut tirer une bonne conséquence. Cependant, après ma grande messe de paroisse, je fus trouver, en l'absence de M. le Bailly, M. le lieutenant pour luy faire ma déclaration. Je luy dis d'abord qu'elle m'avoit satisfait en plusieurs choses, mais pour la confession, que ce n'en estoit pas de mesme. "Monsieur, me dit-il, dites-leur qu'ils la fassent enterrer où ils voudront." Deux ou trois heures après, il ne chanta pas de mesme, et descendit avec main-forte, et dressa procès-verbal comme elle méritoit la terre sainte pour sépulture, et me commanda d'aller en surplis et en estolle, sans croix ny luminaire; et, ayant enlevé le corps sans dire aucunes prières, les portes de l'église fermées, je ne passay pas le carrefour de cette paroisse, le peuple me voulant accabler. Ils la portèrent au cimetière de St Gilles d'où elle fut aussitôt déterrée par la populace et traisnée jusques au carrefour de ladite paroisse, laquelle ils ont esté contraints d'inhumer en terre prophane. Ce que jay escrit pour servir en temps et lieu. Jean TRIBOTTé curé de St Médard"