Histoire des communes

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Selon la tradition, la première église se trouvant sur la commune fut commandée par la reine Bathilde, épouse du roi mérovingien Clovis II, au VIIe siècle. Sous la révolution, la commune pris le nom de Chapelle-sur-Yerre

La commune de Chapelle-Royale faisait partie du Perche-Gouet. Actuellement elle appartient au canton d'Authon-du-Perche.

Chapelle-Royale vers 1900

Le bourg, assis dans la vallée de l'Yerre, est à l'extrémité sud de la paroisse, et est traversé dans toute son étendue, qui ne forme guère qu'une seule rue, par la grande route de Châteaudun au Mans. On y remarque un certain nombre de vieilles maisons bâties en colombage. L'église est à peu près au centre de l'agglomération. La maison commune, comprenant la mairie et l'école de garçons, est située presque à la terminaison du bourg, côté du levant, et l'école des filles vers l'extrémité opposée.

Réseau vicinal

Sept routes, partant du chef-lieu ou y passant, et rayonnant dans toutes les directions, offrent une circulation facile pour exploiter les terres, et pour se rendre dans les pays alentour. Une gare, du chemin de fer de la ligne de Patay à Nogent-le-Rotrou, est établie non loin de l'embranchement de la route de Brou, à l'est du village.

Culture, produits agricoles

Le terrain, de nature argilo-siliceuse, et comprenant 900 hectares, est généralement plat ; tout entier, il est consacré à la culture des céréales. Quelques prairies fournissant une herbe d'assez médiocre qualité, longent par endroit le cours de la rivière. Certains cultivateurs s'adonnent aussi à l'élevage des poulains, et les ménagères à celui des veaux, qui alimentent le marché de Brou. Les denrées ordinaires : volailles, oeufs, fromages et beurre, s'écoulent plus particulièrement au marché de la Bazoche.

Les arbres fruitiers sont assez nombreux. Une espèce à part de poirier, spéciale à la région, donne le cidre de crassot, qui, fabriqué dans de bonnes conditions, est un cru estimé dont le goût se rapproche de celui du vin blanc.

L'ensemble du terrain est passablement boisé ; cependant, depuis 25 ans, on a arraché une grande quantité de haies, ce qui a beaucoup dénudé certains quartiers.

Source : Notice historique sur Chapelle-Royale par abbé Alphonse PESCHOT