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Boissy-en-Drouais

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Comme beaucoup de communes, Boissy a pris le nom de l’essence de bois qui y poussait en priorité. En 854 son nom était Buxi puis lorsqu’elle fut donnée à l’évêque de Chartres en faveur des lépreux de Beaulieu (1199-1215) son nom devint « Buxeium Episcopi » (Boissy l’Evêque) alors que son nom actuel utilisé dès 1505 dans l’accord du 13 mai entre Suzanne de Constant et Jacques d’Amiot (Boecy en Drouas) figure déjà dans une charte de la même époque (1171-1199) « Boyse in pago Drocensi » .

Vers l’an 800, le manse seigneurial de Boissy comprenait de grandes cultures et deux petites fermes formant 192 bonniers (environ 128 ares et 33 centiares) de terres labourables dans lesquelles on pouvait semer 148 muids de froment ; 82 arpents de prés rapportant 100 voitures de foin ; un bois de cinq lieues de circonférence où 200 porcs pouvaient être engraissés et une autre parcelle forestière dans le Perche pouvant permettre l’alimentation de 800 porcs. On y comptait 16 vieux moulins et un nouveau bâti par Irminon abbé de Saint-Germain-des-Prés.

Le manse comprenait d’ordinaire une habitation à laquelle était attachée des champs, des prés et souvent des vignes, le tout suffisant à l’entretien d’une famille de paysans. Les manses étaient sous la surveillance d’un colon qui résidait à Imbernais. Il tenait lui-même avec sa femme et ses enfants un manse composé principalement de 13 bonniers de terre labourable, 13 arpents de prés, 3 bonniers de bois taillis. Il payait le cens comme les autres colons, il était obligé de donner à l’abbé de Saint-Gemme à Noël, 2 porcs, 2 verrats et 8 cognées. Le même cens était exigible à Pâques. L’osier qui servait à lier des cercles et fabriquer des hottes, corbeilles et paniers, était aussi l’objet d’une redevance dans le fisc de Boissy. Elle était partout la même et consistait en l’équivalent de 50 osarices qui sont des brins ou peut-être des poignées d’osier.

1488 : Commission du Parlement obtenue par le Duc d’Alençon pour assigner au baillage de Chartres le seigneur de Saint-Rémy en trouble de son droit de coutume, péage et acquit à Brezolles et à Boissy.

1504 : Accord du 13 mai entre Suzanne de Constant dame de Saint-Rémy en partie et Jacques d’Amiot aussi seigneur de Saint-Rémy en partie au sujet de leur portion de suzeraineté sur la terre de Boissy-en-Drouais relevant de la baronie de Saint-Rémy.

1552 : Le procès-verbal de la rédaction des coutumes de Châteauneuf-en-Thymerais mentionne come y ayant participé « Le curé de Boecy en Drouas représenté par Mr Noël Nourrissier »

XVI° siècle : Bail par messire Claude Rivent à messire Pierre Caillé de la seigneurie de Boissy, moyennant 120 livres, 12 charpons, 6 douzaines d’estrains et 100 hottes de foins le tout chacun par an.

1601 : Aveu et dénombrement du 2 Mars rendu à dame Béraude de Ferrières, dame de Beauvoir, par messire Jean Caillé, d’une mairie sise à Boissy, relevant dudit lieu.

1604 : Claude Pineau, bourgeois de Dreux, achète le 28 février de messire Jean de Lafin, vidame de Chartres, à cause de Béraude de Ferrières sa femme, la terre et seigneurie de Boissy moyennant 1200 livres.

1605 : Aveu et dénombrement du 19 janvier par Mr Claude Pineau de la mairie de Boissy.

1608 : Le 9 septembre messire Guillaume des Roches achète de Jean de Lafin la terre et seigneurie de Boissy moyennant 2250 livres.

1681 : Aveu et dénombrement dû, le 21 octobre, à messire Gabriel de Boullein de plusieurs héritages sis à Boissy.

1718 : Sentence du bailly de Châteauneuf (11 mai) qui ordonne que la dame veuve Frédéric-Maurice de Boullein soit, par le Curé de Boissy en Drouais, recommandée au prône de la paroisse en qualité de dame dudit lieu.

1748 : Adjudication par décret du 25 juin, à messire Philibert Thiroux de Chommeville, moyennant 238 000 livres de la baronnie de Saint-Rémy et des terres seigneuriales en dépendant au nombre desquelles figure le vieux château de Boissy-en-Drouais saisit sur Frédéric de Boullein marquis de Saint-Rémy. Il prit possession de ces domaines le 9 juillet et les revendit le 23 novembre suivant à la marquise de Pompadour moyennant 268 000

La place du village (Place Albert François) était jusqu’à 2009 bornée au Sud par une Pompe à eau (à roue) et au Nord par une Croix en fer forgée étant venue remplacer dans les années 1970 la vieille croix en pierre encore visible sur les cartes postales du début du siècle dernier. Cette Croix à dû faire place à un rond point afin de faciliter la circulation des poids lourds.

L’ancien cimetière qui jouxtait l’église sur son flanc nord est aujourd’hui un parc municipal non dénué de charmes. Enfin un terrain de boules a été aménagé au pied du Château d’eau situé à la sortie du village sur la route de Chataincourt et est ombragé par l’arbre de la liberté planté en 1989.

Le premier monument aux morts de Boissy-en-Drouais a été érigé en août 1919.

Dans le mois de septembre, le sanctuaire, l'église et autre monument ont été restaurés, grâce à un don de 50 000 € d'une famille inconnue.


Source : Wikipédia

Saisie : Mireille ROUSSEAU

Dernière modification : 14 Septembre 2011

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