Histoire des communes

Marolles-les-Buis : Eglise Saint-Vincent

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Eglise architecture

A l’origine, l’église se compose d’une nef unique actuellement couverte sur croisée d’ogives à cinq travées. Le chœur fut ajouté au XVème siècle. Il est également vouté sur croisée d’ogives avec deux travées.

On ajouta fin XVème ou début du XVIème siècle le narthex. Initialement couvert sur croisée d’ogives mais la voute fut démolie à la construction du clocher. Le clocher a été refait en 1954 dans sa forme actuelle pyramidale. Auparavant il avait la forme d’une cloche surmontée d’un lanternon.

De l’époque romane subsiste la nef avec pour témoin une baie en plein cintre, bouchée, située sur la façade nord et le porche intérieur de l’église à décor géométrique typique de l’art roman normand. Ce dernier aurait été rapporté de la chapelle de Plainville. Par contre, les deux baies de style gothique sur la façade sud ont du être ajoutées assez tardivement. Ces deux baies butent dans la corniche du toit et l’une d’elles touche presqu’un culot de la voûte.

Le cimetière qui entourait l’église a été déplacé à l’écart du village entre 1855 et 1865.

(source : Le Petit Marollais).

La nef primitive romane fut donnée aux Moines de Thiron vers 1115. Elle est mentionnée dans le cartulaire du Monastère en 1147. Deux portes romanes séparées par un contrefort de roussard ont été bouchées au sud et des fenêtres gothiques percées. L'église d'origine a pratiquement été doublée au XVe siècle par l'adjonction d'un porche à l'ouest, surmonté d'un clocher massif avec tourelle d'escalier extérieure et d'un chœur plus étroit que la nef à l'est. La sacristie est accolée au nord du chœur avec entrée indépendante. La toiture du clocher qui était, à la fin du XIXe siècle, en forme de cloche surmontée d'un lanternon, est, de nos jours, de forme pyramidale. Les fenêtres du chœur au côté sud sont d'un gothique flamboyant et ont reçu au XVIIe siècle des vitraux qui sont classés. Le mobilier est moderne, de style néo-gothique, et la statuaire est de série. Les deux pièces anciennes sont une pierre tumulaire illisible et un bas-relief avec écusson armorié de croix potencées sur bandes alternées, tenu par deux singes.

(source : Société Archéologique d'Eure et Loir)


Saisie : Daniel VILLEFAILLEAU

Dernière modification : 29 Décembre 2007