Histoire des communes

Avaray : Eglise Notre-Dame

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Effets mobiliers de l'église en 1770

Calice, paterne, ciboire, vase pour porter le Saint Viatique, un pour l’Extrême Onction au nom de M. Poirier qui les a donnés. Une petite croix d’or telle que les femmes en portent au col.

Deux croix, un chandelier, un bénitier, un encensoir, navette et lampe, un bassin et couvercle pour eau du baptistère, huit chandeliers d’étain dont deux appartenait à la confrérie de la Sainte Vierge, ainsi qu’une des deux croix, une chasuble et un devant d’autel de velours cramoisi, l’un et l’autre garnis d’une croix de drap d’or et de galons . Une chasuble de satin blanc.

Une bannière de soie blanche peinte représentant d’un côté la Sainte Vierge et de l’autre Saint Blaise.

Source : Monographie (1944) AD 41 F 1332

Histoire de l'Eglise Notre Dame

En 1137, Louis VII donne l'église au chapitre Saint-Pierre-le-Puellier d'Orléans.

Par la suite, l'église passe au chapitre de Saint-Avit, toujours à Orléans.

L'église actuelle est reconstruite vers 1835 sur l'emplacement d'une église du XIe, elle-même fondée sur un édifice antérieur, bâti à l'emplacement probable d'un fanum païen.

Tout l'angle nord-ouest repose sur un massif de pierres disposées en arêtes de poisson, vestige de l'édifice primitif.

De l'église du XIe subsiste, sur le côté nord, le jambage d'un portail avec colonette du XIIe, rafistolé en 1611, et à gauche de celui-ci un cintre à petits claveaux du XIe.

Ces vestiges sont des remplois probables employés lors de la reconstruction de l'église, détruite au début du XVe ou à la moitié du XIVe par les troupes anglaises.

Cette reconstruction n'a probablement été entreprise qu'après la libération d'Orléans par Jeanne d'Arc en 1429.

L'église était alors composée d'une grande et d'une petite nef, séparée par deux gros piliers informes, supports d'une lourde charpente en tuiles; un autre pilier, disposé au milieu de l'église, soutenait un jubé de bois séparant l'officiant des fidèles et isolant l'entrée du choeur.

En 1553, le clocher fut construit par un maçon d'Avaray.

En 1604, le curé de l'époque, Jean LAIR, fit graver une pierre pour perpétuer son souvenir; cette pierre est conservée.

En 1726 le pignon du choeur est reconstruit, l'intérieur refait et relambrissé.

Après la Révolution, la vétusté est telle que la reconstruction complète de l'église est décidée.

L'édifice est agrandi : le pignon du choeur est repoussé de 2 m 50 et une abside établie, une chapelle de la Vierge ajoutée à gauche et une chapelle seigneuriale, fermée d'une grille, à droite (à signaler : les vitraux du XXe siècle, l'un faisant la généalogie du Christ, l'autre, celle des châtelains).

Le clocher abrite deux cloches depuis 1607, sauf pendant la période révolutionnaire : en 1793, la petite fut descendue pour être fondue, elle fut remplacée en 1822.

La grosse cloche actuelle a été installée en 1823, et la petite en 1898. Le clocher et la tribune sont inaccessibles, pour raison de sécurité (vétusté).

Source : Clochers de France


Saisie : Michel BOUZY

Dernière modification : 11 Juin 2012