Histoire des communes

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Vendôme : Ecole primaire privée Notre-Dame

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Source : Annuaire

 

Résumé chronologique de l'histoire de l'école

1803 : Madame Legros, née Le Prévost d'Iray, ancienne chanoinesse d'Avesnes (Nord), avant la Révolution,crée dans le couvent des Cordeliers, rue du Puits (aujourd'hui, maison de retraite des Tilleuls), une institution payante libre pour jeunes filles.

1814 : Les Calvairiennes ayant acheté cet ancien couvent des Cordeliers, la pension Legros est transférée 92, rue Poterie (emplacement du parking extérieur de l'hôpital).

1817 : Cette pension est dirigée par Mlle Maréchal, nièce du directeur du collège de Vendôme.

1827 : Mlle Maréchal transfère à son tour la pension dans une maison qu'elle avait acquise, rue Poterie, à l'emplacement de la bibliothèque municipale actuelle.

1835 : La directrice et son adjointe, Mlle Soye, achètent à M. Cadiou, le parc situé entre leur pensionnat et les jardins de la sous-préfecture, augmentant d'autant la cour de récréation.

1839 : Cette pension est dirigée par Mlle Elisabeth Soye, jusqu'au décès de cette dernière en 1847 ; elle est très prospère et compte une trentaine de pensionnaires.

1847-1874 : Mlle Rigault, assistante de Mlle Soye dirige maintenant la pension.

1864 : La maison de la rue Poterie ayant été acquise par la ville de Vendôme pour y construire le nouveau musée (1866/67 par Marganne), Mlle Rigault transfère sa pension 69, rue du Change, alors impasse des Vérons (toponyme d'origine inconnue), anciennement impasse de la Troène, dans une maison acquise à cet effet, en 1863, par l'abbé Duttier, curé de Sargé-sur-Braye.

La maison rue du Change

L'histoire de cette maison, rue du Change ( du moins de celles qui la précédaient), semble remonter au XVe siècle. Ainsi en 1423, se situait ici "l'hostel de la Troène" appartenant aux Frères de la Maison-Dieu précédant le collège des Oratoriens, rue Saint-Jacques (manuscrit 285, titres de la maison de l'Oratoire) ; cet hôtel particulier sera d'ailleurs dénommé "maison de la Troesne", jusqu'au début du XVIe siècle.

En 1504, un titre désigne maintenant cette maison comme appartenant au fief de Lavardin à laquelle pend une enseigne des "Trois Rois" (ce qui pourrait sous-entendre que l'hôtel s'est reconverti en auberge), mais est-ce bien la même maison ?

En 1788, on la désigne comme "maison proche de la rue du Change, anciennement maison de la Troisne divisée alors en cinq parties".

Le 12 novembre 1873, à la mort de l'abbé Duttier, la maison revient à sa soeur, Madame Moriceau-Duttier et à sa famille.

Suite de l'histoire de l'école Notre-Dame

1874-1889 : la pension de Mlle Rigault est dirigée par Mlle Decreux.

1889 : La famille Moriceau installe les soeurs de la Communauté de la Providence de Ruillé (Sarthe) comme directrice de ce pensionnat.
Ces soeurs dirigeaient depuis 1818 une école, 12, rue Ferme : école que sera transférée, en 1847, impasse de la Cormegeaie, qu'elles doivent encore abandonner en 1880, à la suite de quoi, elles déménagent 18, rue des Béguines et, en 1889, 69 rue du Change.
Par ailleurs, ces soeurs de la Providence avaient également créé deux autres écoles, l'une en 1876, au 3, rue Ferme (ouvroir Saint-Paul) ; l'autre au 18, rue de la Grève (école Sainte-Jeanne d'Arc).

1904 : soeur Joly de la Communauté de Ruillé dirige l'école, à titre de soeur laïcisée.

1918 : L'école est fermée ; dans ses locaux s'installe la ganterie Bourdon (sans autres détails).

1926 : L'école appelée maintenant "Notre-Dame", rouvre sous la direction de Madame Ramé alors directrice de la pension Chéron créée vers 1890, au 44, rue du Docteur Faton, dans un immeuble appartenant à Madame Granger-Moriceau, immeuble plus connu par la suite sous le nom des "glacières vendômoises" (angle de la rue du Docteur Faton, rue Le Myre de Vilers).

1945 : Au départ de Madame Ramé, l'école Notre-Dame est dirigée par Melle Auxent.

1955 : Les soeurs de Ruillé reprennent la direction de l'école Notre-Dame, conjointement avec la direction de l'école Sainte-Jeanne-d'Arc.

1957 : Le projet d'aménager ou de construire une nouvelle école en remplacement des locaux vétustes et exigus de la rue du Change, prend forme.

1960 : Projet d'acquisition du couvent du Calvaire, rue du Puits, suite au départ prévu des religieuses. Mais le projet n'aboutit pas et les bâtiments sont achetés par la ville.

1963 : l'acquisition d'une grande propriété appartenant à la famille Bourgouin, 15 rue d'Angleterre, est décidée. Mais devant l'importance que va prendre la nouvelle école et par suite de l'insuffisance de recrutement chez les soeurs de Ruillé, celles-ci envisagent de laisser leur école en d'autres mains. Elles sont ainsi remplacées par la Communauté des Soeurs Franciscaine Servantes de Marie de Blois. Dès le 5 juillet 1963, soeur Agnès Marie prend ses fonctions de directrice à Vendôme.

1964, le 19 janvier : L'école Notre-Dame est transférée dans les bâtiments qui viennent d'être construits, 15 rue d'Angleterre... et perdure encore à ce jour.

Source : étude manuscrite de Me Jacques AUBERT, Aperçu sir l'histoire des écoles libres de Vendôme, 1988, ancien trésorier de la Société archéologique du Vendômois. Synthèse de Jean-Claude Pasquier (Octobre 2012)


Saisie : Ginette PASQUIER

Dernière modification : 2 Décembre 2012