Histoire des communes

Saint-Jean-Froidmentel : Verrerie de Rougemont

Lieu-dit Rougemont
Voir aussi :
 

Autorisation préfectorale pour l'établissement de la verrerie de Rougemont le 01/07/1808

Blois le 01 juillet 1808
le préfet

Vu la pétition présentée par le sieur BESSIRARD DELATOUCHE, tendant à obtenir l'autorisation d'établir une verrerie à Rougemont, commun de Saint-Jean-Froidmentel,la dite pétition contenant le plan et la description du lieu de l'établissement, celui des lieux où sera tiré le bois nécessaire à la verrerie, et la quantité de ce combustible qui y sera utilisé.

Vu les certificats d'affiches et publications de cette pétition, pendant quatre semaines consécutives délivrés par les maires du chef lieu du département, de celui de l'arrondissement de Vendôme,et par les maires de communes de Saint-Jean-Froidmentel, Fréteval, Morée, Châteaudun domicile des demandeurs, le Plessis-Dorin, la Ville-aux-Clercs, Coudrecieux, Montmirail, Fréteval et Château-Gonthier toutes communes qui peuvent intéresser le nouvel établissement.

Les délibérations des conseils municipaux de Mondoubleau, Chäteaudun et le Plessis-Dorin relatives à cette demande.

La lettre de M le préfet de la Sarthe, en date du 25 Vend 14, sur les réclamations élevées dans les communes de Saint-Calais et Mamers.

L'opposition déposée à la Mairie de Vendôme par le sieur MESTEIL Maitre de Verrerie à Montmirail.

Vu le rapport du sous-préfet de Vendome en date du 13 messidor an 13 ; l'avis du conservateur des forêts de la 7e conservation transmis le 2 nivose 14.

Vu les lois des 28 juillet 1791 et 13 pluviose an 9, les instructions du ministre de l'intérieur du 18 messidor an 9 et la lettre du même ministre en date 25 brumaire 13 qui autorise l'existence provisoire de la verrerie de Rougemont.

Considérant que l'établssement de la commune du Plessis-Dorin connu sous le nom de verrerie de Montmirail n'est pas du nombre de ceux qui peuvent se soutenir tant par l'éloignement de toute concurrence, que la beauté de ses produits, la supériorité de ses fabrications,la confiance qu'il possède,et les besoins du commerce lui suffisent pour conserver ses débouchés.......
AD 41 Cote 2 k 4

Au début du XIXe siècle, une cinquantaine d'ouvriers s'époumonent à souffler le verre en ce lieu.

La tradition de nos jours est sauve puisqu'un artisan verrier s'est établi dans le bourg depuis quelques années.

Source : affichage municipal des années 2000.


Source : Archives Départementales Loir-et-Cher

Saisie : Christiane BIDAULT

Dernière modification : 3 Juin 2012