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Courville-sur-Eure Saint-Nicolas

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L'église Saint-Nicolas était du XIe siècle, elle avait été donnée aux moines de Marmoutiers vers 1080, par Yves seigneur de Courville. En 1115, elle fut cédée aux chanoines de Saint-Jean-en-Vallée, ainsi qu'un verger et une école qui appartenaient à l'église Saint-Nicolas. En 1131, il fut stipulé que Marmoutiers abandonnait également le prieuré, à la charge de Saint-Jean de servir chaque année rentes aux lépreux et à l'abbaye de Saint-Père.

Il semblerait que cet édifice religieux ait été fortifié.

Lorsque Henri IV dut affronter un parti adverse avant d'être sacré à Chartres, Courville fut prise et reprise par des armées peu soucieuses de maintenir sur pied des forteresses qui leur avaient fait opposition.

L'une des portes de l'église que l'on peut encore voir est de style renaissance ; elle prouverait que l'église Saint-Nicolas avait été reconstruite après des destructions au XVe siècle (guerre de cent ans).

Située à l'extrémité occidentale de la commune, avec un petit terrain y attenant servant de cimetière, l'église était composée d'un corps primitif de bâtiment de cent onze pieds de long sur vingt huit de large, dedans, compris le choeur et la sacristie ; d'une aile de bâtiment au bout de laquelle vers le levant est un autre bâtiment qui servait de chapelle de vingt cinq pieds sur vingt.

L'église Saint-Nicolas était l'église paroissiale de Courville, elle servait aux habitants du bourg et aux seigneurs du château. Elle servait aussi aux assemblées qui se réunissaient après la messe au banc d'oeuvre, elles étaient composées du prieur curé, des gagers et marguilliers, des notables habitants composant la partie la plus saine de la population, qui choisissaient dans leur sein un syndic ; leurs attributions consistaient à lever l'assiette de la taille, à s'occuper de l'entretien et de la conversation des églises, à voter le budget qui généralement se réduisait au traitement du maître d'école, de l'horloger et du tambour de ville, adjudication des octrois et autres impositions.

A la révolution l'église fut affectée à la fabrication du salpêtre, puis vendue comme bien national le 28 janvier 1797, pour 3100 francs, puis démolie.

Source : Dépliant touristique syndicat d'initiative de Courville.


Saisie : Christiane BIDAULT

Dernière modification : 21 Décembre 2013

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