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ArrouArro avant 1080 Atur avum gaulois : atura était le nom latin de l’Yerre, au bord duquel Arrou se trouve. Il signifiait passage de la route antique sur l’Yerre. Arrou à la fin du XVIIIe siècle et l'histoire de la paroisse.Arrou est la paroisse la plus étendue non seulement du Dunois, mais de tout le diocèse de Chartres. Elle renferme, outre son bourg, 83 villages et 69 fermes ou maisons isolées. On divise cette paroisse en cinq quartiers, qui prennent leurs noms des principaux fiefs de chaque quartier : Le bourg est sur la rivière l'Yerre. On y a fabriqué de l'étamine. Les tisserands, qui y sont en grand nombre, y font de grosses étoffes de laine sur fil, que l'on nomme telon. Cette étoffe et la toile composent l'habillement de la majeure partie des habitants, chez qui le peu de fortune a jusques à présent fermé l'entrée au luxe. L'étamine est pour les femmes aisées l'habit de cérémonie. L'église d'Arrou et ses revenus étaient entre les mains de ses seigneurs au XIIe siècle. Vers 1168, Foucaud d'Arrou, du consentement de Sufficie sa mère, de Lizine, son épouse, de ses fils Herbert, Jean et Rotrou, de Mélizende sa fille et de sa soeur Aremburge, abandonna à l'abbé et aux moines de Saint-Père de Chartres les droits qu'il avait dans cette église, qui avait alors Saint-Pierre pour patron. L'acte de cette donation fut passée à Chapelle-Royale, où l'on avait déjà introduit les religieux de Saint-Père. Foucaud d'Arrou donnait le tiers de l'église d'Arrou, la terre de l'autel, la moitié des offrandes des quatre fêtes, une charrue de terre, deux arpents de pré, six deniers de cens, la sépulture des enfants qui avaient encore l'habit blanc, toute la sépulture du petit-Buis, la moitié de l'église, la moitié de la sépulture du parvis. Puis il se fit moine. Gunhere, frère de Foucaud, voulant aussi se faire moine à Saint-Père, retira d'un autre frère nommé Jean, le droit qu'il avait sur les biens de l'église d'Arrou, moyennant une terre située dans le Perche, au pays Dunois. Il retira aussi par échange, du moulin de Villemor, de que Jean, son neveu, possédait de l'église, du consentement de Richilde, fille d'Odon Defrédat et femme de son neveu. Puis il donna tous ses droits à l'Abbaye. Hugues d'Arrou imita Foucaud, son père, et son oncle. Il se fit moine dans la même abbaye, à laquelle il donna une partie des dîmes dont il était en possession, un arpent de pré et le labour d'une charrue de deux boeufs. Jean d'Arrou et sa femme Richilde furent fâchés de tous ces dons faits à Saint-Père. Ils troublèrent dans la suite les religieux dans la possession de ce qui leur avait été aumôné. Le différent durait encore après leur mort. Les bâtiments de l'abbaye de Saint-Père ayant été endommagés par des inondations en 1342 et 1345, l'abbé Pierre-à-la-Plumée engagea le Pape Clément VI à réunir à son abbaye les revenus de la cure d'Arrou, pour aider à les réparer, sauf une petite portion pour le prêtre d'Arrou. Aujourd'huiArrou est une commune du canton de Cloyes et de l'arrondissement de Châteaudun, elle fait partie de la communauté de communes des Trois-Rivières. Site internet de la commune et histoire de la commune Source : Abbé BORDAS Saisie : Christiane BIDAULT Dernière modification : 17 Décembre 2012 |
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