Histoire des communes

Châteaudun : Les escaliers et les sentes

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Les descentes, les sentiers ou les marches sont des passages très pittoresques reliant la ville haute aux bords du Loir.

Les pentes raides sont recouverts d'arbustes et de broussailles sèches. Elles sont désignées sous l'appellation locale de "raffaulx". A diverses reprises, des éboulements se sont produits, dont le dernier en 1983.

Les sentes, escaliers qui mènent de la ville haute vers le Loir, à flanc de raffaulx, sont de l'Est vers l'Ouest :

-La Descente du Gué aux Chevaux qui démarre derrière le monument aux morts, face à l'avenue Florent d'Illiers.

- La Descente de la Levrette,qui part de la rue Jean Moulin, en face de la Sous-Préfecture.

- Le Chemin des Amoureux, qui se trouve rue Jean Moulin également.

- La descente du Mail, se trouve juste derrière le Monument de la Défense, une allée piétonnière en lacets, qui permet de rejoindre la rue des Fouleries et de retrouver les bords du Loir.

- Le passage Saint Pierre ou dit des 200 marches, se trouve Place d'Arklow et mène au pied du Château, il doit son nom à une église et un prieuré aujourd'hui disparus. du prieuré Saint Pierre. A l'origine il s'agissait d'une descente rapide, à partir de 1755, le chemin fut amélioré par la construction de marches et de murs. Ce passage servait dès le début du XII ème siècle d'accès Nord à la ville et était fermé par la Porte du Coin, aujourd'hui disparue. Les lavandières qui l'empruntaient, pouvaient faire reposer leurs baluchons de linge sur une barre de bois horizontale soutenue par deux piliers métalliques scellés au sol; elle est encore visible de nos jours.

Ce passage Saint Pierre fut le théatre d'une scène épique le 13 décembre 1870. En effet sept cavaliers uhlans s'y étant imprudemment aventués, afin d'échapper à leurs poursuivants, furent rapidement coincés par l'étroitesse et la raideur du passage. Les sabots des chevaux glissant sur les marches trop lisses, ils mirent le pied à terre et se firent "cueillir" en bas, dans la rue des fouleries au pied du Château.

source, Châteaudun, l'histoire au coin des rues. Office du Tourisme.

Dans les années 1950, il existait à mi parcours, "le repos des lavandières".
Il s'agissait d'une barre de vois horizontale soutenue par deux piliers métalliques scellés dans le sol.
Elle permettait aux femme de s'y accoter et de poser leur baluchon de linge qu'elles venaient de laver au lavoir proche du pont de St Médard.
Il existait un deuxième repos en haut des marches.


Saisie : Annick PERRON

Dernière modification : 20 Février 2013